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Les filles ont du mal à trouver mari au Maghreb..Quelles seraient les raisons...
L
13 février 2019 18:46
Abientôt 40 ans en août 2016, Lamiae a tout de la femme épanouie. Cadre dans une grande entreprise à Casablanca, elle s’active par ailleurs dans plusieurs associations de la ville, dont une qui s’occupe ce mois de Ramadan 2016 de distribuer des paniers de repas aux plus nécessiteux. “J’aime beaucoup ce que je fais”, nous déclare-t-elle. “C’est une manière pour moi de ne pas oublier que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Quand on a un bon travail et le bon salaire qui va avec et qu’on se contente généralement de fréquenter les gens de la même extraction sociale, on en vient souvent à se couper totalement des réalités de son pays.”

Mais pour beaucoup dans son entourage, dont ses parents et ses frères et soeurs, Lamiae aurait raté sa vie. En effet, elle ne s’est jamais mariée. Un choix qu’elle assume pleinement toutefois. “Plein de fois, j’ai eu des demandes en mariage”, nous confie-t-elle. “Des fois, c’était même à l’instigation de ma mère, pour qui je devais me trouver un mari pour accomplir ma religion, comme on dit. Mais je ne vois pas en quoi j’aurais à me marier avec quelqu’un uniquement parce que c’est bien vu par la société. J’aurais sauté le pas sans hésiter si j’avais trouvé chaussure à mon pied. Mais jusqu’à présent, ça n’a jamais vraiment été le cas. Mon seul regret, cela dit, parfois, c’est de n’avoir jamais eu d’enfants. J’aimerais bien en avoir un jour même si je sais qu’avec l’âge, ça devient de plus en plus difficile.”

“Pas de chaussure à mon pied”

Comme Lamiae, beaucoup de Marocaines en âge de se marier n’ont jamais convolé en justes noces. Certaines ne le feront peut-être jamais. D’après une étude de l’organisation non gouvernementale (ONG) britannique Family Organize, quelque 60% de la population féminine du pays serait concernée, soit plus de 8 millions d’âmes environ. C’est plus de 31 points de plus que les résultats livrés en octobre 2015 par le Haut-commissariat au plan (HCP), l’institution chargée de la production statistique, à l’issue du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) qu’il avait effectué en 2014. Celui-ci avait constaté une baisse de 15% du célibat féminin en dix ans. “60%, c’est fortement exagéré à mon sens”, relève Pr Mostafa Aboumalek, auteur de plusieurs publications sur le phénomène du mariage au Maroc. “Certes, le phénomène du célibat existe, et il prend une proportion de plus en plus grande au fur et à mesure au sein de la société marocaine, mais pas au point d’atteindre ces pourcentages. Près des deux tiers des Marocaines qui ne seraient pas mariées, c’est, ma foi, quasiment du domaine du surréel.”

La peur de l’échec

En 2013, le HCP, toujours, avait fait état du recul de l’âge moyen, chez les femmes, au mariage, qui est passé de 17,3 ans en 1960 à 26,6 ans en 2010. En même temps, le célibat à 50 ans, considéré comme définitif, se serait installé à un taux de 6,7%, contre 0,9% en 1994. Une tendance “lourde”, de l’avis du Pr Aboumalek. D’après lui, plusieurs facteurs peuvent l’expliquer. “Pour faire simple, je citerais des raisons matérielles et d’autres immatérielles”, analyse-t-il. “Par matériel, je pense bien sûr aux conditions socio-économiques. Elles ne permettent pas, dans une certaine mesure, de fonder un foyer. Et par immatériel, il y a surtout cette peur de l’échec, du mariage qui peut déboucher sur une séparation”.

Pour Pr Aboumalek, les raisons matérielles concernent surtout les hommes. “Au Maroc, l’initiative du mariage vient des hommes, non des femmes”, étaye-t-il. “Donc quand bien même une femme aurait les moyens de fonder une famille, il lui faut nécessairement un mari qui se trouve dans les mêmes conditions”.

Mohamed sort avec Sanae depuis pratiquement six ans. Ils se sont rencontrés dans un centre d’appel, où les deux tourtereaux travaillent toujours. Maintes fois, ils ont évoqué l’idée de se marier un jour. Mais pour l’heure, d’après Mohamed, ses conditions ne le permettent pas. “Aussi bien ma mère que les parents de Sanae, j’imagine, refuseraient que je puisse me marier en travaillant encore dans un centre d’appel”, confesse-t-il. “Je gagne à peine de quoi vivre et subvenir aux besoins de ma mère, qui est veuve et diabétique. Je finance par ailleurs les études de mon frère, qui est installé dans une autre ville. Vous pensez bien qu’il y a loin de la coupe aux lèvres”.

A priori, Alaeddine, lui, est bien mieux loti. Ingénieur informaticien de son état, il touche plus de quatre fois le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Pourtant, il ne se voit pas, dans ces conditions, capable de fonder un foyer. “La vie devient de plus en plus chère”, révèlet- il. “Moi seul, j’arrive à peine à survivre -j’exagère à peine. Si j’ai des enfants, je n’ai pas envie qu’ils souffrent. J’ai envie qu’ils fassent les meilleures écoles, que je puisse les soigner dans les meilleurs hôpitaux ..etc "
1
13 février 2019 18:48
Tu crois qu'elles n'ont jamais eu de relation sexuelle ?
N
13 février 2019 18:50
Il ya des femmes qui se préservé et il yen D'autre nn
13 février 2019 18:57
C’est du hors sujet .....mais ça tu le sais grinning smiley
Citation
1990poitiers a écrit:
Tu crois qu'elles n'ont jamais eu de relation sexuelle ?
13 février 2019 18:57
Celles qui ont eu des demandes mais pas voulu ca veut dire vivent bien tout seules. C'est leur choix de vie. Ne sont pas a plaindre.
O
13 février 2019 19:07
Le célibat est un phénomène mondiale, ce n'est pas seulement au Maroc. Plus une femme est riche et bien placé dans la société et plus elle a du mal à trouver. C'est logique, elle cherche chaussure à son pied, un prince charmant riche et beau. Malheureusement pour elle, le prince charmant qu'elle recherche n'existe que dans son esprit.
s
13 février 2019 19:07
Salam,

Raisons :

- Hommes et femmes (beaucoup) plus exigeants qu'avant
- Critères superflus
- éloignement de la religion
- société de consommation
J
13 février 2019 19:09
Quelle est la source de ce texte. ?
Citation
Lamitta88 a écrit:
Abientôt 40 ans en août 2016, Lamiae a tout de la femme épanouie. Cadre dans une grande entreprise à Casablanca, elle s’active par ailleurs dans plusieurs associations de la ville, dont une qui s’occupe ce mois de Ramadan 2016 de distribuer des paniers de repas aux plus nécessiteux. “J’aime beaucoup ce que je fais”, nous déclare-t-elle. “C’est une manière pour moi de ne pas oublier que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Quand on a un bon travail et le bon salaire qui va avec et qu’on se contente généralement de fréquenter les gens de la même extraction sociale, on en vient souvent à se couper totalement des réalités de son pays.”

Mais pour beaucoup dans son entourage, dont ses parents et ses frères et soeurs, Lamiae aurait raté sa vie. En effet, elle ne s’est jamais mariée. Un choix qu’elle assume pleinement toutefois. “Plein de fois, j’ai eu des demandes en mariage”, nous confie-t-elle. “Des fois, c’était même à l’instigation de ma mère, pour qui je devais me trouver un mari pour accomplir ma religion, comme on dit. Mais je ne vois pas en quoi j’aurais à me marier avec quelqu’un uniquement parce que c’est bien vu par la société. J’aurais sauté le pas sans hésiter si j’avais trouvé chaussure à mon pied. Mais jusqu’à présent, ça n’a jamais vraiment été le cas. Mon seul regret, cela dit, parfois, c’est de n’avoir jamais eu d’enfants. J’aimerais bien en avoir un jour même si je sais qu’avec l’âge, ça devient de plus en plus difficile.”

“Pas de chaussure à mon pied”

Comme Lamiae, beaucoup de Marocaines en âge de se marier n’ont jamais convolé en justes noces. Certaines ne le feront peut-être jamais. D’après une étude de l’organisation non gouvernementale (ONG) britannique Family Organize, quelque 60% de la population féminine du pays serait concernée, soit plus de 8 millions d’âmes environ. C’est plus de 31 points de plus que les résultats livrés en octobre 2015 par le Haut-commissariat au plan (HCP), l’institution chargée de la production statistique, à l’issue du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) qu’il avait effectué en 2014. Celui-ci avait constaté une baisse de 15% du célibat féminin en dix ans. “60%, c’est fortement exagéré à mon sens”, relève Pr Mostafa Aboumalek, auteur de plusieurs publications sur le phénomène du mariage au Maroc. “Certes, le phénomène du célibat existe, et il prend une proportion de plus en plus grande au fur et à mesure au sein de la société marocaine, mais pas au point d’atteindre ces pourcentages. Près des deux tiers des Marocaines qui ne seraient pas mariées, c’est, ma foi, quasiment du domaine du surréel.”

La peur de l’échec

En 2013, le HCP, toujours, avait fait état du recul de l’âge moyen, chez les femmes, au mariage, qui est passé de 17,3 ans en 1960 à 26,6 ans en 2010. En même temps, le célibat à 50 ans, considéré comme définitif, se serait installé à un taux de 6,7%, contre 0,9% en 1994. Une tendance “lourde”, de l’avis du Pr Aboumalek. D’après lui, plusieurs facteurs peuvent l’expliquer. “Pour faire simple, je citerais des raisons matérielles et d’autres immatérielles”, analyse-t-il. “Par matériel, je pense bien sûr aux conditions socio-économiques. Elles ne permettent pas, dans une certaine mesure, de fonder un foyer. Et par immatériel, il y a surtout cette peur de l’échec, du mariage qui peut déboucher sur une séparation”.

Pour Pr Aboumalek, les raisons matérielles concernent surtout les hommes. “Au Maroc, l’initiative du mariage vient des hommes, non des femmes”, étaye-t-il. “Donc quand bien même une femme aurait les moyens de fonder une famille, il lui faut nécessairement un mari qui se trouve dans les mêmes conditions”.

Mohamed sort avec Sanae depuis pratiquement six ans. Ils se sont rencontrés dans un centre d’appel, où les deux tourtereaux travaillent toujours. Maintes fois, ils ont évoqué l’idée de se marier un jour. Mais pour l’heure, d’après Mohamed, ses conditions ne le permettent pas. “Aussi bien ma mère que les parents de Sanae, j’imagine, refuseraient que je puisse me marier en travaillant encore dans un centre d’appel”, confesse-t-il. “Je gagne à peine de quoi vivre et subvenir aux besoins de ma mère, qui est veuve et diabétique. Je finance par ailleurs les études de mon frère, qui est installé dans une autre ville. Vous pensez bien qu’il y a loin de la coupe aux lèvres”.

A priori, Alaeddine, lui, est bien mieux loti. Ingénieur informaticien de son état, il touche plus de quatre fois le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Pourtant, il ne se voit pas, dans ces conditions, capable de fonder un foyer. “La vie devient de plus en plus chère”, révèlet- il. “Moi seul, j’arrive à peine à survivre -j’exagère à peine. Si j’ai des enfants, je n’ai pas envie qu’ils souffrent. J’ai envie qu’ils fassent les meilleures écoles, que je puisse les soigner dans les meilleurs hôpitaux ..etc "
S
13 février 2019 19:15
Le gros problème avec certaines femmes, c'est que même en ne s'étant jamais mariée et en étant hyper frustré, elles essaient de donner cette image de femme épanoui qui est hyper bien dans son célibat, malheureusement, c'est le cas de beaucoup de femme du Maghreb, aucune ne va un jour donner le bon exemple aux plus jeunes en disant qu'elle a foiré, qu'elle a pensé que sa carrière professionnel pourrait remplacer le mariage etc, non, elles vont baratiner avec leurs vieilles histoires à deux balles. On dirait que le mariage est une expédition sur mars tellement certaines nous font croire que c'est difficile de trouver un homme !
N
13 février 2019 19:21
Je trouve qu'elle n'est pas un exemple à suivre

La plupart ne cherche qu'à se rassurer
K
13 février 2019 20:26
Ça me fait penser a une vidéo qui décrit ce phénomène dans la société occidentale ...

[youtu.be]


C est Triste , Très triste car le Re Éveil une fois la ménopause installée sera très douloureux .

Triste Fin ...
s
13 février 2019 20:40
C'est pour ça qu'elles sont beaucoup sur les sites de rencontre.
s
13 février 2019 21:08
- Les femmes de nos jour veulent travailler et etre dépendantes, de l'autre cote les hommes ont du mal à trouver du travail et assurer avec quoi ils peuvent se marier.
- la vie est devenue chère et les femmes aimeraient l'aisance dans son mariage.
- les vraies valeurs de l'islam pour le mariage sont délaissés, la femme est devenue l'homme et l'homme est ecrasé des fois malheureusement.
-l'hommes aisé parcontre est exigeant, il espere la jeune et belle et bien éduquée...
- pour les femmes dont l'age s'est avancé pour le mariage, soient elles se trouvent obliger d'accepter de dures cituations pour vu qu'elles se marient, ou bien elles attendent la bonne personne mais avec dure conviction.
Mnt un phénomene se propage, vu que bcp de femmes reste sans mariage, car elles ont préferaient terminer les études et travailler.les filles plus jeunes de crainte d'en arriver la, elles se marient avant l'universite au durant les etudes, mais malheureusement en general le couple est jeune pour la responsabilté dans le mariage, et ils ne sont pas armes par la patience et la sagesse pour faire durer ce mariage, pire encore ils ont des enfants ensuite ça fini par me divorce!
A la fin ça reste une question de destin, mais aussi il faut aider les jeunes garçons et hommes à avoir une bonne situation pour pouvoir se marier, aider les couple dans le loyer...il faut que le gouvernement participe à aider les Jeunes pour leur halal.
C
13 février 2019 21:55
Je trouve que tout cela est très stéréotypé
Le mariage et les enfants ne garantissent en rien le bonheur et une belle vie comme l'inverse .

On peut être marié avec enfants et avoir la sensation d'avoir foiré sa vie et arriver à 50 ans pas marié pas d'enfants et etre epanouie

Les gens aiment juger pour se réconforter se dire qu'ils ne sont pas si mal lotis que ça ...

Le tout est de kiffer sa vie , kiffer être vivant . Moi par exemple je plains ceux qui ont des enfants à cette époque , époque de dajjal ... mais cest mon avis a moi et je concois quon puisse penser autrement , on va pas se mentir rien ne vaut la liberté ...
L
14 février 2019 09:19
Tu as entièrement raison Clap



Citation
Charline Galls a écrit:
Je trouve que tout cela est très stéréotypé
Le mariage et les enfants ne garantissent en rien le bonheur et une belle vie comme l'inverse .

On peut être marié avec enfants et avoir la sensation d'avoir foiré sa vie et arriver à 50 ans pas marié pas d'enfants et etre epanouie

Les gens aiment juger pour se réconforter se dire qu'ils ne sont pas si mal lotis que ça ...

Le tout est de kiffer sa vie , kiffer être vivant . Moi par exemple je plains ceux qui ont des enfants à cette époque , époque de dajjal ... mais cest mon avis a moi et je concois quon puisse penser autrement , on va pas se mentir rien ne vaut la liberté ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/02/19 13:37 par Lamitta88.
L
14 février 2019 09:21
En effet , ce n'est pas faux ce que tu dis !

Tu as bien décris la situation actuelle des filles maghrébines en général..


Citation
ssahin a écrit:
- Les femmes de nos jour veulent travailler et etre dépendantes, de l'autre cote les hommes ont du mal à trouver du travail et assurer avec quoi ils peuvent se marier.
- la vie est devenue chère et les femmes aimeraient l'aisance dans son mariage.
- les vraies valeurs de l'islam pour le mariage sont délaissés, la femme est devenue l'homme et l'homme est ecrasé des fois malheureusement.
-l'hommes aisé parcontre est exigeant, il espere la jeune et belle et bien éduquée...
- pour les femmes dont l'age s'est avancé pour le mariage, soient elles se trouvent obliger d'accepter de dures cituations pour vu qu'elles se marient, ou bien elles attendent la bonne personne mais avec dure conviction.
Mnt un phénomene se propage, vu que bcp de femmes reste sans mariage, car elles ont préferaient terminer les études et travailler.les filles plus jeunes de crainte d'en arriver la, elles se marient avant l'universite au durant les etudes, mais malheureusement en general le couple est jeune pour la responsabilté dans le mariage, et ils ne sont pas armes par la patience et la sagesse pour faire durer ce mariage, pire encore ils ont des enfants ensuite ça fini par me divorce!
A la fin ça reste une question de destin, mais aussi il faut aider les jeunes garçons et hommes à avoir une bonne situation pour pouvoir se marier, aider les couple dans le loyer...il faut que le gouvernement participe à aider les Jeunes pour leur halal.
L
14 février 2019 09:50
La source est le journal Electronique : [www.maroc-hebdo.press.ma]
 
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