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15 mars 2012 Explication des fondements de la sounnah - شرح أصول...
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19 juin 2015 15:06
Commentaire sur les Fondements de la Sunnah de l'imam Abu 'AbdiLlâh Ahmad Ibn Muhammad Ibn Hanbal par le Shaykh Rabee' Ibn Hâdî Al-Madkhalî.
 
-Première leçon : « Chez nous, les fondements de la Sunna consistent à : S’attacher à la pratique des Compagnons du Messager d’Allah (sallallahou 'alaihi wa salam), les prendre pour modèles, délaisser les innovations religieuses car toute innovation est un égarement, ne pas s’asseoir avec les Hommes de passions et délaisser la discussion, la polémique ainsi que les disputes en religion » .
 
-Deuxième leçon : « Chez nous, la Sunna est le récit des faits rapportés du Messager d’Allah (sallallahou 'alaihi wa salam).
La Sunna explique le Coran.
Elle constitue les arguments de Coran.
La Sunna n’accepte pas de raisonnement à son détriment.
On ne lui attribue pas de semblable.
Elle ne se maitrise guère par la raison, ni par la passion, mais par le suivi et le délaissement de la passion. »
 
-Troisième leçon : « Parmi les sunnas obligatoires dont celui qui délaisse un de ses rameaux qui ne les a pas acceptés et n'a pas eu foi en cela ne fera pas partie de ses partisans, figure la foi au destin qu'il soit bon ou mauvais, accepter les hadiths qui s'y rapportent et avoir foi en cela.
Ne pas poser la question : Pourquoi ? Ni comment ?
C'est uniquement l'acceptation et la foi en cela»
 
-Quatrième leçon : « Quiconque ignore l'explication d'un hadith échappant à sa raison est directement dispensé [de son explication].
Il doit l'accepter et avoir foi en cela ; l'exemple du hadith « du véridique conirmé », ainsi que les hadiths semblables à ceux du Destin et tous les hadiths concernant la vision et ce, même si cela sonne mal à l'oreille et effraie celui qui l'écoute.
Il doit avoir seulement avoir foi en cela.
Il ne doit point en rejeter une seule lettre, idem pour les autres hadiths rapportés avec chaines de transmission dignes de confiance. »
 
-Cinquième leçon : « La foi au fait qu'on verra ALlâh. »
 
-Sixième leçon : « Il ne doit ni disputer, ni ouvrir des débats avec quiconque, il ne doit pas apprendre les débats.
Car discuter à propos du destin, de la vision, du coran et le reste de la sounna est détestable et prohibé »
 
-Septième leçon : « Le coran est la parole d'ALlâh Il n'est pas une créature.
Il ne faiblit pas lorsqu'Il dit qu'il n'est pas une créature.
La parole d'ALlâh n'est pas séparée de Lui et il n'y a rien en Lui qui soit créé.
Méfies toi de discuter avec celui qui apporte des innovations à ce propos, ou qui parle de prononciation, etc ou qui s'abstient en disant : "Je ne sais pas si il est créé ou pas".
Ce n'est rien d'autre que la parole d'ALlâh.
Ce dernier est donc un innovateur en religion.
Il est semblable à celui qui dit : "Le coran est une créature".
Or, c'est uniquement la parole d'ALlâh et non une créature»
 
-Huitième leçon : « Croire en la vision le jour de la résurrection comme celà a été rapporte du prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) dans les hadiths authentiques.
Que le prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) a vu son seigneur ; Celà est rapporté authentiquement du Messager d'ALlâh (sallallahou 'alaihi wa salam).
Qâtada le rapporta 'Ikrima qui le tient d'Ibn Abbâs. Ainsi que Al-Hakam Ibn Abbân le rapporte de 'Ikrima qui le tient de Ibn Abbâs.
Et 'Ali Ibn Zayd le rapporte aussi de Yûssuf Ibn Mahrân qui le tient d'Ibn Abbâs.
Pour notre part, nous comprenons ce hadith dans son sens apparent comme il a été rapporté au prophète (sallallahou 'alaihi wa salam).
Parler sur ce sujet est une innovation.
Seulement, nous croyons à ce hadith comme il a été rapporté dans son sens apparent et nous ne discutons avec quiconque de celà.»
 
-Neuvième leçon : «Croire en la balance au jour de la résurrection comme celà est rapporté : "Il arrivera qu'on pèse une personne le jour de la résurrection et qu'elle n'atteingne pas le poids de l'aile d'un moustique" .»
 
-Dixième leçon : «Allah parlera aux serviteurs le jour de la résurrection sans interprète entre eux.
On doit croire en celà et l'accepter»
 
-Onzième leçon : «Croire au bassin, (c'est à dire) que le Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) aura un bassin le jour de la résurrection  : Sa communauté en boira.
Sa largeur dont la mesure équivaut à la durée d'un mois, est égale à sa longueur.
Ses récipients sont aussi nombreux que les étoiles du ciel.
Celà est conforme aux textes authentiques et à de multiples variantes rapportées à ce sujet.»
 
-Douzième leçon : «Il y a le fait de croire au châtiment de la tombe, que cette communauté est éprouvée dans les tombes, qu'elle est interrogée au sujet de la foi et de l'islam : Qui est son Seigneur ? Qui est son Prophète ? Quelle est sa religion ?
Les deux anges Munkar et Nakîr viendront l'interroger (dans la tombe) de la façon qu'Allah voudra.
On doit croire en cela et l'accepter.»
 
-Treizième leçon : «Croire en l'intercession du Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) et l'intercession en faveur d'un peuple qui sortira du feu après s'être brulé et devenu charbon.
On ordonnera de les mettre dans une rivière située à la porte du paradis, d'après ce qui est rapporté dans les textes et ce, de la façon qu'Allah voudra.
Nous devons seulement croire en cela et l'accepter.»
 
-Quatorzième leçon : «Croire aufait que l'antéchrist (ad-dajjâl) sortira.
Il est écrit entre ses yeux : "mécréant".
Croire aux hadiths rapportés à ce sujet et que cela se réalisera.»
 
-Quinzième leçon : «Croire que 'Îssâ fils de Maryam descendra et le tuera à la porte de Ludd.»
 
-Seizième leçon : «La foi est parole et acte.
Elle augmente et baisse comme cela est mentionné dans le hadith suivant : "Le croyant le plus complet dans la foi est le meilleur en comportement."»
 
-Dix-septième leçon : «Quiconque délaisse la prière est un mécréant.
 Il n'y a point d'acte dont le délaissement est une mécréance excepté la prière.
Quiconque la délaisse est un mécréant.
Allah a rendu sa peine de mort légale.»
 
-Dix-huitième leçon : «Après le Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam), le meilleur de cette communauté est Abû Bakr As-Siddiq, puis 'Umar Ibn Al-Khattab, ensuite 'Uthman Ibn 'Affân.
Nous mettons ces trois compagnons en avant comme l'ont fait les compagnons du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam).
Ils n'ont pas divergé concernant cela.
Après ces trois compagnons viennent les cinq compagnons membres de la consultation : 'Ali Ibn Abî Tâlib, Az-Zubayr, 'Abdur-rahmân Ibn 'Awf, Sa'd et Talha.
Chacun d'eux est digne de califat.
Chacun d'eux est imam.
L'avis susmentionné est soutenu par le hadith d'Ibn 'Umar : "Du vivant du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) et en présence des compagnons, nous comptions les compagnons comme suit : Abû Bakr, puis 'Umar, puis 'Uthmân et nous nous taisions."
Ensuite, après les compagnons membres de la consultation viennent les compagnons émigrés (muhâjirin) qui ont assisté à la bataille de Badr, puis les compagnons auxiliaires (Ansârs) qui ont assisté à la bataille de Badr et ce, en prenant le mérite de l'Hégire et du devancement en islam comme critères de prééminence.
Et les meilleurs des gens du Messager d'Allah : sont ceux du siècle dans lequel il fut envoyé.
Tous ceux qui furent en sa compagnie pendant la durée d'une année, ou un mois, un jour, une heure, ou l'ont vu, font partie de ses compagnons : ils bénéficient du statut de compagnon.
Le degré de celui-ci varie en fonction de sa durée, s'il a une ancienneté avec lui, ou a entendu de lui, ou l'a regardé une fois.
Quiconque a bénéficié de la plus petite durée de sa compagnie est meilleur que celui qui ne l'a pas vu, étant du siècle différent même s'il rencontre Allah avec toutes les bonnes oeuvres (possibles).
Ceux qui ont été compagnons du Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) qui l'ont vu, entendu sa voix, ou l'ont vu et ont eu foi en lui ne serait-ce qu'une heure, sont leilleurs -grâce au mérite de la compagnie- que les successeurs des compagnons, même si ces derniers ont pratiqué toutes les bonnes oeuvres (possibles).»
 
-Dix-neuvième leçon : «Ecouter et obéir à l'Imam et à l'Emir des croyants, pieux ou pervers soit-il, que ce dernier ait accédé au califat par consentement des gens unis autour de lui, ou qu'il ait vaincu par l'épée jusqu'à ce qu'il soit devenu calife et appelé émir des croyants.»
 
-Vingtième leçon : «La guerre sainte demeurera avec les émirs jusqu'au jour de la résurrection, qu'ils soient pieux ou pervers, elle ne doit pas être délaissée.
La répartition du butin et la répartition des peines légales par le biais des Imams demeureront.
Nul n'a le droit de les blasphèmer ni de leur disputer le pouvoir.
Donner des aumônes par leur biais est permis et valable.
Quiconque les leur remet se sera acquitté de son devoir, pieux ou pervers soit-il.
Accomplir la prière du vendredi derrière lui ou derrière celui à qui il en a légué la responsabilité est permis.
Elle demeurera ainsi, en deux ra'kats.
Quiconque les refait est un innovateur en religion.
Il délaisse ainsi les textes et contredit la sounnah.
Il n'obtiendra rien du mérite du vendredi, s'il ne trouve pas le caractère permis de prier derrière les imams - quels que soient ce qu'ils seraient-, pieux ou pervers.
La sounnah consiste à accomplir deux ra'kats derrière eux et accepter religieusement que ces ra'kats sont complètes.
Tu ne dois pas en avoir de doute.»
 
-Vingtième et unième leçon : «Quiconque s'insurge contre une autorité musulmane, dont les gens ont unanimement approuvé le califat, quelle qu'en soit la manière, par agrément du peuple ou par la force, est un khâriji (rebelle) qui a certes divisé la communauté musulmane. Il contredit les textes rapportés du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) parmi lesquels : Si celui qui s'insurge contre l'autorité meurt, il meurt à la manière préislamique.» 
 
-Vingtième deuxième leçon : «Il est permis de combattre les voleurs et les khâwaridj.
Lorqu'ils font obstacle à un homme ou à ses biens, il a le droit de se défendre et de défendre ses biens.
Il se défendra selon les mesures de ses possibilités.
Si ces derniers le quittent ou le laissent , il n'a pas le droit de les rechercher ou de les poursuivre.
Nul n'a le droit de le faire excepté l'Imam ou le dirigeants des musulmans.
Il n'a que le droit de se défendre en cette cisconstance.
Il doit avoir l'intention de ne tuer personne.
S'il cause la mort de quelqu'un en se défendant pendant le combat, c'est Allah qui a éloignée la personne tuée.
Et si l'agressé est tué dans cette situation ou il se défend et défend ses biens, je lui souhaite le statut de martyr, comme celà est rapporté dans des hadiths à ce sujet.  
Il ne lui a été recommandé que de le combattre.
Il ne lui a pas été recommandé de le tuer et de le poursuivre.
S'il tombe au sol ou se blesse, il ,e l'achève pas. S'il l'attrape en captif, il n'a pas le droit de le tuer ni de lui faire subir une peine légale, mais il saisit celui à qui Allah a donné autorité à son sujet pour le juger.»  
 
-Vingtième troisième leçon : «Nous n'attestons de personne parmi les musulmans qu'il ira au Paradis ou en Enfer à cause d'une oeuvre qu'il aura pratiquée.
Nous espérons pour le pieux tout comme nous craignons pour lui. 
 Et nous craignons pour le pècheur tout comme nous espérons la miséricorde d'Allah pour lui.»  
 
-Vingt-quatrième leçon : «Quiconque rencontre Allah après s'être repenti d'un péché qui exige l'(entrèe en) enfer sans toutefois continuer à le commettre, Allah accepte son repentir.
Il accepte le repentir de Ses serviteurs et pardonne leurs péchés.»  
 
-Vingt-cinquième leçon : «Quiconque rencontre Allah après avoir subi une peine légale dans la vie présente résultant d'un péché, cette peine constitue pour lui une expiation, comme celà est rapporté dans un hadith du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam).
Quiconque Le rencontre en étant obstiné à ne pas se repentir des péchés qui exigent un châtiment, sa situation dépend d'Allah.
S'il veut Il le châtie, et s'il veut Il lui pardonne.
Et quiconque Le rencontre en étant mécréant, Il le châtie et ne lui pardonne pas.»  
 
-Vingt-sixième leçon : «Lapider une personne qui a déjà une fois contracté un mariage dans sa vie puis fornique constitue un fait légitime et ce, lorsque ce dernier reconnaît son acte ou qu'une preuve évidente est fournie.
Le Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) lapida ainsi que les imams bien guidés.» 
 
-Vingt-septième leçon : «Quiconque méprise un des compagnons du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam), ou le déteste à cause d'une erreur ou parle de ses défauts, est un innovateur à moins qu'il n'implore la miséricorde d'allah pour eux tous et que son coeur soit pur à leur égard.» 
 
-Vingt-huitième leçon : «L'auteur dit : L'hypocrisie signifie la mécréance.
Elle consiste à renier la foi en Allah, à adorer autre que Lui puis montrer une apparence islamique comme (le faisaient) les hypocrites qui existaient à l'époque du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam).» 
 
-Vingt-neuvième leçon : «A titre d'exemple, le prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) dit :
«Il y a trois qualités dont quiconque les possède est un hypocrite.» dans le but de faire peur.
Nous rapportons fidèlement ces hadiths sans les commenter.
et sa parole que voici : «Ne soyez pas des mécréants égarés après moi en vouos entretuant.»
Et sa parole-ci : «Lorsque deux musulmans se croisent avec leurs épées, celui qui tue et la personne tuée sont en Enfer ».
Et sa parole-ci : «Insulter un musulman est une perversité, et le combattre est une mécréance».
Et sa parole-ci : «Quiconque dit à son frère Ô mécréant, l'un des deux est alors mécréant. »
Et sa parole-ci : «Nier sa généalogie est une mécréance en Allah, même si elle est méprisable », et le reste des hadiths similaires qui ont été authentifiés et mémorisés.
Nous les acceptons.
Quand bien que nous en ignorons l'explication. 
Nous ne parlons pas ni ne discutons à leur propos.
Nous n'expliquons ces hadiths que par leurs semblables.
Nous ne pouvons les rejeter que par ceux qui sont plus dignes. »
 
-Trentième leçon : «Le Paradis et l'Enfer sont deux créatures.
Ils ont été créés.
D'après leMessager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) :  
«Je suis entré au Paradis et j'ai vu un palais.
J'ai vu le Kawthar.
J'ai regardé le Paradis et j'ai constaté que la majeure partie de ses habitants sont ceci...
J'ai regardé l'Enfer et j'ai vu ceci cela».
Quiconque prétend qu'ils ne sont pas (encore) créés aura traité de mensonge le coran et les hadiths du Messager d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) et je ne pense pas que ce dernier croit au PAradis et en l'enfer.»
 
-Conclusion : «Quiconque meurt parmi les musulmans monothéistes, on prie sur lui, on demande pardon pour lui.
On ne le prive pas de l'imploration du pardon en sa faveur.
On ne refuse pas de prier pour lui à cause d'un péché qu'il aurait commis -petit ou grand soit-il-, sa situation dépend d'Allah.».
 

 
Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي
 
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