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La grande nouba: A la croisée des traditions andalouses du Maghreb

On attribue l’invention de la nouba à un musicien de la grande époque de l’Al-Andalus, au Moyen Âge, lorsqu'une vaste partie de la péninsule ibérique fut occupée par les Arabes. À partir de 1492, les pays du Maghreb virent revenir ces populations, avec leurs richesses culturelles. Si bien que l’on y retrouve aujourd’hui une musique classique dont les bases ont été développées durant la période arabo-andalouse.

La nouba (noubat au pluriel) est une composition musicale construite sur un mode, qui lui donne son nom. Ziryab distinguait vingt-quatre noubat, correspondant aux vingtquatre modes ou tempéraments et aux vingt-quatre heures de la journée. Nombre de ces variantes subsistent : onze au Maroc, douze en Algérie, treize en Tunisie.

Nul n’incarne mieux la continuité dans la réinvention du répertoire des noubas tunisiennes que Zied Gharsa (ténor et multi-instrumentiste), accompagné de son ensemble. À Constantine, c’est Salim Fergani qui représente le malouf sous sa forme la plus raffi née ; tandis qu’au Maroc, Mohamed Bajeddoub perpétue lui aussi, sous le nom de al-âla, l’antique tradition arabo-andalouse.

Tarif : 18 €

Cité de la musique
Salle des concerts
221 avenue Jean-Jaurès
75019 Paris

Source: Communiqué de presse

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