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Du 18 au 24 novembre prochains, se tiendra, la 4ème édition du Festival du film arabe. Selon ses organisateurs, ce festival témoigne, pour sa quatrième édition, de la grande richesse du 7ème art et redore le blason du regard nouveau que portent désormais les occidentaux sur les œuvres cinématographiques arabes.
Cette nouvelle édition n’échappera pas au contexte de dialogue interculturel. En outre, le Festival du film arabe met en évidence le pluralisme des cultures qui font la vertu et le dynamisme du monde arabe et assure une fois de plus la visibilité de leur diversité culturelle.
Le cinéaste marocain Hassan Benjelloun présidera le jury international pour les longs-métrages lors de cette édition.
Comme le soulignait Jacques Chirac, l’ancien président de la France, lors d’une ses visites officielles en Arabie Saoudite : le choc des cultures n’est en fait que choc des ignorances !
Tout en atténuant, les méfaits d’une acculturation subite, le Festival du film arabe de Bruxelles, à travers ses nombreux programmes diversifiés, veut promouvoir le « Vivre ensemble au-delà des différences ».
Il donne également la possibilité de découvrir d’autres modes de vie et de pensée. Afin que les uns et les autres puissent prendre davantage part au dialogue interculturel et s’épanouissent pleinement dans une Europe diverse, disparate et pluraliste. Dans un Vieux Continent où la cohabitation est parfois difficile entre les mondes européen et arabe, ce festival devient l’outil incontournable pour permettre les échanges entre différentes communautés afin de maintenir leurs diversités culturelles et prendre conscience de leur intérêt commun.
Cette édition connaîtra la participation de plus d'une trentaine de productions arabes, dont quatre longs-métrages et trois courts-métrages marocains. Parmi lesquels, les films « Number One » de Zakia Tahiri, « Tu te souviens d'Adil » de Mohamed Zineddaine, « Les jardins de Samira » de Latif Lahlou et « Les cris de jeunes filles des hirondelles » de Moumen Smihi. Parallèlement, « Tu te souviens d'Adil » sera également projeté lors de matinées scolaires organisées durant le Festival.
En outre, une table-ronde sur la création cinématographique des jeunes réalisateurs belgo-marocains et les moyens de leur apporter une assistance financière figure également au programme. Ce festival affiche d’ores et déjà une réussite car elle sensibilisera bon nombre de personnes !
Pour plus d'informations, consultez le site web du festival
Adama Koné
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