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Le Maroc a fêté son 7 millionième touriste cette année

Le Maroc a fêté hier en grande pompe l'accueil du 7 millionième touriste. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à mi-parcours de la vision 2010, le challenge des 10 millions de visiteurs est bel et bien en passe d'être réussi et ce, plus vite que ne le laissent présager les augures les plus optimistes.

Surtout, aussi, si l'on sait que cette barre symbolique des 7 millions de touristes aura été atteinte avec une célérité pour le moins inouïe. Et pour preuves, le nombre de touristes, ayant visité le Maroc durant les dix premiers mois de 2007, avait atteint quelque 6,3 millions, soit une hausse de 14% par rapport au niveau enregistré une année auparavant. Dans ce total, les Français arrivent en tête avec 2,44 millions, suivis des Espagnols (1,34 million), des Belges (370.000), des Britanniques (358.000), des Italiens (313.000), des Néerlandais (306.000) et des Allemands (251.000). Autant en déduire que la greffe de la diversification des marchés émetteurs est en train de prendre. Ce qui ne devait pas être de nature à tresser des lauriers, tant il reste à entreprendre pour garder le cap.

D'autant plus que certaines destinantions souffrent de quelques problèmes auxquel il faudra s'attaquer. Par ailleurs, le nombre de passagers internationaux, ayant transité par les différents aéroports du Maroc, a progressé de 19% pour atteindre, à fin octobre dernier, quelque 8,4 millions.

Les touristes qui ont visité le Maroc durant la période janvier-octobre 2007 avaient généré quelque 49,5 milliards de dirhams de recettes, en hausse de 13% par rapport à la période correspondante en 2006.
Cela étant signalé, il y a fort à parier que l'enclenchement des autres piliers de la vision 2010 produirait des effets autrement plus positifs. Les différents chantiers de construction de nouveaux hôtels, la création de fonds d'investissements touristiques, la mise en service des nouvelles stations balnéaires, la mise en place de projets structurants d'infrastructure (autoroutes, liaisons ferroviaires…) et l'institutionnalisation des filières de formation professionnelle joueront pleinement dans cette propension tout à la fois porteuse et prometteuse. Car il s'agit avant et après tout d'améliorer et de pérenniser la contribution du secteur touristique au PIB et à l'emploi.

De tels objectifs devraient être atteints grâce au renforcement significatif de l'offre balnéaire avec plusieurs destinations à capacité significative aux standards internationaux. De même, les grands groupes touristiques (hôteliers et tours opérateurs) sont étroitement impliqués dans les nouvelles capacités.

Nadia DREF
Source : Le Matin

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