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Les mesures «vertes» d’Atlas Blue

Les mesures contre la pollution de l’environnement se multiplient à travers le monde, et le Maroc n’est pas en reste. Atlas Blue, la compagnie aérienne low cost, filiale de Royal Air Maroc, vient d’adopter une nouvelle initiative. Il s’agit d’un programme de compensation des émissions de carbone, dédié aux voyageurs aériens. Les passagers peuvent, s’ils le souhaitent, offrir des contributions à travers la plateforme de réservation de la compagnie, et participer ainsi à financer des programmes de neutralisation des émissions de carbone, générées par le transport aérien.

Le programme est géré par Airsavings SA, fournisseur européen de technologies et de solutions de back-end aux compagnies aériennes à bas prix. Ce fournisseur calcule les émissions en fonction de la distance parcourue, du carburant consommé, de la charge, de la capacité et de l’effet de rayonnement. Il calcule ensuite la contribution monétaire, basée sur ces coordonnées, suffisante pour neutraliser le carbone émis. Et ce, contrairement à d’autres compagnies, qui, elles, proposent des compensations forfaitaires.
Les contributions récoltées vont directement à une association à but non lucratif européenne, ActionCarbone, qui finance des projets de compensation des émissions de carbone, tels que la reforestation et la mise en place d’énergies alternatives.

Avec cette initiative, Atlas Blue devient le premier transporteur en Afrique, et le second en Europe, à se lancer dans ce genre de mesures «vertes». Alors que commence à peine la première période d’engagement de l’Union européenne dans le protocole de Kyoto (2008-2012). Par ailleurs, la compagnie low cost réalise une excellente stratégie marketing, notamment auprès des tranches de clientèle les plus soucieuses de l’environnement, et qui est en constante croissance.

En près de 2 ans, la filiale de RAM est devenue la première compagnie aérienne en ligne au sud de la Méditerranée à desservir de nombreuses villes européennes, notamment Paris, Marseille, Bruxelles, Madrid, Barcelone, Milan, Amsterdam et Londres.

Ahlam Nazih
Source: L'Economiste

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