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L’agriculture exonérée d’impôt au Maroc jusqu’à fin 2013

Le Roi Mohammed VI du Maroc a annoncé mercredi l’exonération de l’agriculture des impôts jusqu’à fin 2013 au lieu de 2010 avant de mettre en place un autre régime fondé notamment sur « la justice fiscale ».

«Nous sommes déterminé à mettre en place un régime d’impôts en matière agricole, fondé sur les principes de justice fiscale et de solidarité sociale, ainsi que sur la nécessaire préservation de la compétitivité des activités agricoles », a notamment fait valoir le souverain alaouite.

Il adressait un discours au peuple à l’occasion du 55-ème anniversaire de «la Révolution du Roi et du Peuple » qui commémore l’exil imposé par le protectorat français au Roi Mohammed V (au trône entre 1927 et 1961) et à sa famille.

Le nouveau régime fiscal devrait prendre en considération « la précarité sociale des petits agriculteurs, et refléter le devoir de solidarité à leur égard, en continuant à subventionner les cultures traditionnelles vivrières à faible rendement », a appelé le Roi.

L’agriculture, qui représente 16 pour cent du PIB au Maroc (qui totalise près de 70 milliards de dollars), emploie 40 pour cent de la population active, soit plus de 4 millions de personnes.

En avril dernier, le Maroc a annoncé un plan stratégique de développement du secteur pour faire de l’agriculture le principal moteur de croissance de l’économie marocaine sur les 15 prochaines années en termes de croissance du PIB, de création d’emplois, d’exportation et de lutte contre la pauvreté.

Baptisé « Maroc vert », ce plan veut promouvoir l’investissement privé avec l’assistance de l’Etat en se fondant sur le développement d’une agriculture moderne répondant aux règles du marché via le financement de 700 à 900 projets d’un coût total de 10 à 15 milliards de dirhams (près de 2 milliards de dollars) annuellement.

« Le plan Maroc vert » cible un million d’entreprises agricoles et ambitionne de générer, une fois mis sur les rails, un produit intérieur supplémentaire de 70 à 100 milliards de dirhams surtout qu’il envisage une nouvelle dynamique d’investissement d’une valeur de 10 milliards de dirhams par an.

Le monde rural compte 15 millions de personnes (47 pour cent de la population) et 500.000 exploitations.

Source: APA News

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