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Investissement: Le Maroc fait sa promo à Paris

· Les opportunités sectorielles en vedette à la Chambre de commerce
· Rencontres, présentations et témoignages ont rythmé le séminaire

France/Maroc, un ticket gagnant? A en croire les manifestations communes organisées dans l’Hexagone et au Royaume, cela ne fait pas de doute. L’engagement pris par le gouvernement de Villepin lors d’une visite officielle à l’automne avait pour but de renforcer le partenariat économique et social entre les deux pays. On peut dire que le «contrat» est respecté. L’initiative pilotée par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, la Chambre de commerce et d’industrie du Maroc et Attijariwafa bank, avec la tenue d’une journée à Paris dédiée à la promotion de l’investissement au Maroc, s’inscrit pleinement dans cette lignée. De nombreux opérateurs économiques français (et investisseurs potentiels) avaient pris place dans l’enceinte de la Chambre consulaire parisienne.

«Maroc: instruments d’accompagnement des entreprises et opportunités sectorielles», tel était le thème choisi. Pour donner encore plus de dimension à l’événement, l’ambassadeur du Maroc en France, Fathallah Sijilmassi, Khalid Oudghiri, Pdg d’Attijariwafa bank, et le chargé de développement à l’international de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, J. Rourret, étaient présents à la tribune officielle.

Tour à tour, les intervenants ont assuré une lecture du paysage économique par une approche sectorielle. C’est Karim Tajmouati, directeur de l’International à Attijariwafa bank qui était chargé d’ouvrir le bal avec la présentation du plan Emergence, la nouvelle vision du développement de l’économie marocaine. «Grâce à ce plan, le Maroc est clairement identifié comme une plateforme d’exportation pour l’Europe, notre principal partenaire», précise-t-il. Les nouveaux métiers mondiaux au Maroc (MMM) et les secteurs en pleine effervescence (automobile, NTIC, aéronautique, produit de la mer…), ont été passés en revue. «Toutes les conditions sont réunies pour vous permettre de capitaliser votre investissement. De plus, au-delà de l’aspect purement économique, investir au Maroc, c’est aussi une contribution au maintien des grands équilibres sociaux. Je pense notamment à la lutte contre l’immigration clandestine», indique le Pdg d’Attijariwafa bank.

Au rayon des secteurs en vogue, NTIC, tourisme et services, textile habillement et agro-industrie sont passés au crible avec des exposés sans concessions. En effet, les orateurs du jour, Bachir Rachdi, (APEBI), Jalil Bennabes Taarji, président de la Fédération du tourisme (FNT), Mohamed Tamer, vice-président de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH), et Mustapha Slimani, vice-président de la Fédération nationale des négociants en céréales et légumineuses (FNCL) ont dressé un état des lieux complet et objectif. En guise de clôture des travaux pour la mi-journée, des témoignages d’entreprises françaises installées au Maroc étaient à l’ordre du jour.

Ainsi, Jean-Luc Martinet, industriel, président d’Aixor (et de la Chambre de commerce et d’industrie du Maroc), et Daniel Braun, directeur général de Percall, société basée à Rabat et spécialisée dans les NTIC, se sont exprimés. Chacun a fait part de sa motivation pour son installation au Maroc et fait partager ses réalités quotidiennes. «Le Maroc offre les garanties nécessaires pour réussir un défi économique. Les réformes entreprises et les grands projets structurants ont donné un nouveau visage au pays. Je vous invite à venir vous rendre compte, par vous-mêmes, des opportunités concrètes existantes», a déclaré Jean-Luc Martinet.

La deuxième partie de la journée était consacrée à des rencontres bilatérales entre les entreprises participantes et les membres de la délégation marocaine, à savoir les présidents des fédérations professionnelles et les responsables d’Attijariwafa bank.

Rachid Hallaouy
Source: L'Economiste

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