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L'information est loin d'être une nouveauté, les noms étant connus à l'avance, mais c'est désormais officiel. Le roi Mohammed VI devrait procéder, au courant de la semaine, à la nomination de la seconde vague d'ambassadeurs du Royaume dans pas moins de 13 capitales.
Il s'agit des noms qui avaient circulé déjà en novembre dernier. Les raisons du retard pris entre l'annonce et la nomination effective sont liées, selon cette source au ministère des Affaires étrangères, «à l'urgence que revêtaient certains postes mais aussi au temps nécessaire pour la réception de l'agrément des pays où certains ambassadeurs devaient être nommés, la procédure n'étant pas unifiée». Parmi les personnalités les plus en vue à être nommées, la princesse Lalla Joumala, tante du roi et qui brille depuis de nombreuses années sur le registre de la promotion des relations entre le Maroc et le Royaume-Uni. Présidente de la Moroccan-British Society, une association d'amitié maroco-britannique créée en 2003, elle a notamment été la cheville ouvrière de la création de la chaire Mohammed VI pour les études marocaines et méditerranéennes à l'Université d'Oxford.
Autre pointure de taille, El Mostafa Sahel, ancien ambassadeur représentant permanent du Maroc à l'ONU (New York). Celui-ci aura à occuper le très stratégique, et sensible, p\iste d'ambassadeur du Maroc à Paris. Fort de ses bonnes relations avec le président Nicolas Sarkozy (du temps où les deux responsables étaient ministres de l'Intérieur), Sahel aura notamment à gérer une présence de plus en plus grandissante des représentants du Polisario en France. On s'en souvient,, une note interne avait été adressée à ce propos par l'ancien ambassadeur Fathallah Sijilmassi aux consuls et membres du corps diplomatique marocain.
Sur la liste des nouvelles nominations, figure également la socialiste Nezha Chekrouni, nommée à Ottawa, capitale administrative du Canada, pays où la communauté marocaine est de plus en plus nombreuse. C'est le cas également pour les Pays-Bas, où Jawad Lahmidi a été nommé ambassadeur. Pour l'Asie, il est question de Samir Aârour au Japon, de Mohamed Majdi en Indonésie, de Mohamed Lotfi Aouad en Turquie et de Mohamed El Ouafa en Iran. Dans le lot de ces nouvelles nominations, l'Afrique subsaharienne occupe également une bonne place. C'est le cas notamment à travers la nomination de Talib Berrada au Sénégal, celle de Jilali Hilal en Guinée Equatoriale et de Taïeb Raouf au Niger.
Tarik Qattab
Source: Le Soir Echos
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