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Omar Raddad à la Chancellerie pour la révision de son procès

Omar Raddad, le tristement célèbre jardinier marocain, qui réclame une révision de sa condamnation en 1994 pour le meurtre de Ghislaine Marchal en 1991, a été reçu lundi au ministère français de la Justice.

A l'issue d'un entretien de 45 minutes avec la ministre française de la Justice, Rachida Dati, Omar Raddad a dit avoir "des espoirs". Il a confié à des journalistes : "Bien sûr que je veux prouver mon innocence parce que mon innocence est dans le dossier".

Est-il besoin de rappeler qu'Omar Raddad a été au coeur d'une des plus grandes affaires policières françaises de ses 20 dernières années, avec à l'origine de sa condamnation, la découverte de l'inscription faite à l'aide du sang de la victime sur un mur : Omar m'a tuer"...avec la célèbre faute d'orthographe. Un message qui lui vaudra 18 ans de réclusion. le 4 septembre 1998, Omar raddad, âgé aujourd'hui de 46 ans, bénéficie d'une liberation conditionnelle, grâce à l'entremise du roi du Maroc de l'époque Hassan II. En 2002, la Cour de révision a rejeté une première demande de révision du procès.

Mais la libération conditionnelle ne contente pas le jardinier. Il est innocent et il entend bien faire reconnaitre son innocence officiellement : "pour moi malheureusement, sept ans deux mois et huit jours derrière les barreaux, il est trop tard pour me les rendre. Mais pour la vérité, il n'est jamais trop tard. Le combat continue. Je combattrai jusqu'au dernier jour de ma vie".

Omar Raddad fait notamment valoir qu'un ADN masculin qui a été découvert sur la porte sur laquelle avait été inscrit le fameux message, n'a pas encore été identifié.

Leïla Jazouli avec agences
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