Evadés de la prison de Bruges : Fin de cavale au Maroc pour Mohamded Johri

L’aventure fut courte finalement. Elle prit fin au Maroc, plus précisément, à des milliers de kilomètres de là où elle avait commencé, en Belgique. L’arrestation de Mohamed Johri s’est passée hier dans la nuit, vers 2 heures du matin, alors qu’il était en chemin pour rejoindre sa famille qui vit dans la localité de Berkane, dans le Nord-Est du Maroc. L’ex-détenu, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par Interpol, a été repéré et interpellé par les forces de sécurité marocaines, 3 jours après l’arrestation par la police Bruxelloise de son complice Abdelhaq Melloul Khayari. Les deux fugitifs, qui voulaient coûte-que-coûte rejoindre le territoire marocain pour s’y réfugier, avaient commis plusieurs braquages de banque dans la province d’Anvers afin de financer le voyage de leur fuite vers ce pays.

Juste après l’annonce de l’arrestation de Mohamed Johri, Les autorités belges ont immédiatement demandé au Maroc l’extradition du fugitif repris, a-t-on appris auprès de l’agence de presse Belga. Mais, avant cela, il devrait d'abord être placé sous mandat d'arrêt au Maroc, où il a été entendu par la police la nuit dernière. Les belges devront alors patienter quelques jours avant que, le désormais ex-fugitif, leur soit livré par la justice marocaine.

La petite amie et complice de Mohamed Johri, Lesley Deckers, qui avait loué l’hélicoptère avec lequel les évadés avaient pris la fuite le 23 juillet dernier, reste toujours activement recherchée. Agée de 23 ans, Lesley est une jeune femme blanche qui pourrait porter le voile et conduirait une Peugeot 107 de couleur gris foncé, d’après le signalement fait par la Police Bruxelloise. Ashraf Sekkaki, le troisième évadé et présumé cerveau du « coup », est également toujours en cavale. Jusqu’à quand ? Le prochain épisode de cette affaire nous le dira.

Safall Fall
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