C'est demain que le bureau fédéral devra dévoiler l'identité du nouvel entraîneur national de football. Deux noms restent officiellement en lice : Badou Zaki et Fathi Jamal.
Dernière ligne droite avant l'annonce officielle du nouvel entraîneur de l'équipe nationale de football. Sauf surprise de dernière minute, le bureau fédéral, qui se réunit demain mardi, devrait nommer Badou Zaki au poste de sélectionneur national. «La réunion est prévue à S heures 30 du matin et ne devrait pas prendre beaucoup de temps parce que le général Hosni Benslimane doit rejoindre leroi à Fès, expliquerai membre du même bureau fédéral qui poursuit, «il y a quelques semaines, une liste contenant six noms d'entraîneurs locaux a été remise au Palais royal Finalement, deux noms ont été retenus : Fathi Jamal et Badou Zaki». Qu'est-ce qui pourrait faire pencher la balance en faveur de Zaki dans ce cas ? «Sa proximité avec le Palais, répond un observateur, d'autant I plus que certains joueurs ! internationaux auraient fait part de leur préférence pour Zaki au général Hosni Benslimane et même à Mohammed VI lors de son récent séjour privé à Paris». Au sein de la Fédération royale marocaine de football, des indiscrétions de couloirs rapportent que le bureau fédéral pencherait plus pour Fathi Jamal, présenté comme étant «plus conciliant et moins impulsif».
Mais la décision dépasse le bureau, affirme un membre fédéral.Dans une interview exclusive accordée au «Soir échos», Badou Zaki affirme, lui, être prêt à entraîner les Lions de l'Atlas et ne se gêne pas pour rappeler (au passage) qu'il «entretient de bonnes relations avec le prince Moulay Rachid» pour qui Zaki dit «avoir beaucoup d'estime». Cette proximité avec le prince jouera-t-elle en sa faveur ? Possible. En tout cas, rappelle cet observateur, «le futur entraîneur de l'équipe nationale aura à affronter un match qui préoccupe au plus haut point tous les membres fédéraux, celui qu 'on joue contre l'Algérie le 28 mai prochain, au coeur d'Alger». Ce match compte en effet pour une nouvelle compétition, la Coupe d'Afrique des joueurs locaux qui se tient en Côte d'Ivoire en 2009. «Et même si cette nouvelle compétition n'a pas une grande importance. Une défaite contre l'Algérie est aujourd'hui une option totalement exclue parles responsables du football marocain», estime notre observateur L'option de l'entraîneur étranger est-elle définitivement écartée dans ce cas ? «Elle est effectivement écartée jusqu 'à la prochaine catastrophe footballistique», ironise un grand chroniqueur sportif de la place.
Source: Le Soir Echos