A défaut d’une normalisation des relations avec l’Algérie, la diplomatie marocaine, l'officielle et la partisane, tente de rattraper le temps perdu en renouant avec la Mauritanie du général-président Ould Abdelaziz.
Même si Rabat a expulsé, le 6 mars, quatre eurodéputés qui souhaitaient se rendre au Sahara, voilà que d’autres membres du parlement de Strasbourg caressent le même objectif.
A des centaines de kilomètres de Rabat, la tension à Zaio ne faiblit pas. L’arrestation, le 2 mars, de sept jeunes originaires de la petite ville a mis le feu à la poudrière. La marche du dimanche en est bien la preuve. Un mouvement social qui s’inscrit dans la même ligne que celle des événements de Béni Bouayache, le 8 mars 2012.
Faute de suivi psychiatrique évaluant leur état mental, les policiers en proie à des troubles ou victimes de la forte pression de leurs hiérarchies se débrouillent comme ils peuvent. Certains, parmi eux, dérapent et commettent des crimes, comme c’est le cas du policier de Mechraâ Bel Ksiri, d’autres se suicident en silence et emportent avec eux les raisons de leur geste.
Entre les trafiquants de drogue et la hiérarchie sécuritaire au sein de la Justice, les accointances sont nombreuses. Le cas de Mohamed Charef est plus qu’éloquent. Son extradition risque d’ouvrir la boite de Pandore.
Les opérations chirurgicales se font au compte-gouttes. Un retard dans la validation du budget en est, en partie, la cause. L’autre partie est à mettre au passif d’une grève de médecins qui refusent d’opérer tant que les blocs opératoires ne répondent pas aux normes internationales. Résultat, c’est le malade qui paie les pots cassés.
La loi de Finances 2013 a augmenté le budget du ministère des Affaires islamiques de 6,32%. Une hausse qui profite amplement aux oulémas et aux imams destinés au MRE, qui voient leurs paies valorisées.
Chabat et Benkirane ne sont pas faits pour s’entendre. Le secrétaire général de l’Istiqlal pense rompre son alliance avec l’islamiste et sceller une nouvelle alliance avec les composantes de la Koutla, l’USFP et le PPS. C’est le pari qu’il s’est fixé de relever en 2016.
Le jeudi 28 février, le gouvernement Benkirane transmet au parlement la liste de 40 projets de lois organiques qu’il entend examiner durant le reste de la législature. Deux jours plus tard, le Conseil national des droits de l’Homme présente au roi quatre rapports dont deux concernant la réforme de la justice. Une initiative largement médiatisée par les médias officiels.
Lundi 4 mars est une journée cruciale pour les autorités marocaines. A Genève, le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture doit rendre son rapport intégral sur la mission qu’il a effectué du 15 au 22 septembre dernier au Maroc y compris au Sahara. Yabiladi détient une copie du document, en voici les grandes lignes.