Le rapport de la Cour des comptes 2010 n’est guère tendre avec les partis politiques. Souvent, grands chantres de la transparence lors des meetings et sur les plateaux des télés ou lors de conférences, nos structures partisanes se sont révélées être de parfaits adeptes de deux poids, deux mesures.
Entre la direction de 2M et le PJD, c’est le «moi je t’aime, moi non plus» qui prévaut. L’arrivée des islamistes au gouvernement n’a rien changé à cet état des lieux. Bien au contraire. Elle leur donne, en effet, l’occasion de faire plier la chaîne de Ain Sebaâ et, au passage, régler quelques affaires en suspens. Par le biais du ministre de la Communication, ils comptent frapper les finances de 2M.
A quelques jours de la célébration des 100 jours de l’équipe Benkirane, une nouvelle polémique vient de naitre. Elle concerne cette fois les prévisions de la croissance économique de 2012. Ses protagonistes : le wali de Bank Al Maghrib et une partie du gouvernement.
Le rapport de la cour des comptes vient de tomber. La balle est, désormais, dans le camp de Abdelilah Benkirane. Osera-t-il engager des poursuites judiciaires contre les mauvais gestionnaires des entreprises publiques épinglées par l’institution que préside Ahmed Midaoui ? C’est là question qui taraude bien d’esprits.
Le rapport de la cour des comptes pour l’exercice 2010 vient de tomber, le fruit de 120 missions menées par les hommes et femmes de Ahmed Midaoui. Dans l’ensemble, c’est un sérieux réquisitoire contre la mauvaise gouvernance, érigée en modèle de gestion, dans les entreprises publiques.
La majorité gouvernementale commence à se lézarder. Les divergences entre le PPS et le PJD se font jour. Un cas nullement isolé. Les clivages idéologiques commencent à prendre le dessus sur les calculs politiciens ayant présidé à la formation du cabinet Benkirane.
2003, année de l’ébauche de la réforme des caisses de retraites au Maroc. Neuf ans plus tard, le pays est encore loin de trouver le bout du tunnel. Le bureau d’études français Charles Riley a remis sa copie. La commission nationale, présidée par le chef du gouvernement, attend que la commission technique parvienne à une solution consensuelle pour ensuite l’adopter ou l’amender. Encore des années d'attente en
Les incidents de Béni Bouyache, Boukiddarne et Imzouren figuraient sur l’agenda de Mohamed Sebbar, le secrétaire général du CNDH, en visite, dimanche, à Al Houceima.
La promotion par le PJD de sa nouvelle image d’un parti ouvert atteint ses limites. Après les déclarations de Mme Hakkaoui et M. Ramid sur l’affaire Amina Hilali, voilà que la participation d’un diplomate israélien à une réunion à Rabat a amener les députés de la Lampe à la boycotter.
Entre le Maroc et l’Espagne, le problème des frontières maritimes et terrestres est un sujet de tension récurrent. Madrid vient de souffler sur les braises d’un conflit vieux de quelques années, sur les prospections du pétrole aux Iles Canaries. C’est le remake d’un film mis en scène, en 2001, par José Maria Aznar, et cette fois c’est, son disciple, Mariano Rajoy qui est aux commandes.