La hausse des carburants et la cession de 10% du capital de la Banque Centrale Populaire, qui a rapporté 3,3 MMDH, n’ont pas infléchi l’aggravation du déficit de la caisse de compensation et des dépenses publiques. C’est le constat de la Trésorerie générale du royaume.
Le PAM et le PJD ne parviennent pas à enterrer la hache de guerre. Ces derniers jours, la tension entre les deux partis a monté d’un cran. Pour les deux formations, le parlement est un espace de pugilat où tous les coups sont permis.
En une année de gouvernement, Benkirane, en chef d’orchestre, a été contraint, à plusieurs reprises, d’intervenir pour remettre de l’ordre dans une équipe qui multiplie, publiquement, les fausses notes. Sa dernière intervention est toute récente, elle remonte au samedi 8 novembre lorsqu’il a tancé Lahcen Daoudi qui a empiété sur les prérogatives de son collègue à la Santé.
Les prises de bec entre le PAM et le gouvernement dirigé par le PJD ne se comptent plus. Le vendredi 8 novembre, une vive altercation a eu lieu entre Abdelilah Benkirane et le groupe du Tracteur à la 2ème Chambre et hier c’est l'empoignade entre le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, et les députés du PAM à la 1ère Chambre, sur le débat sur l’abolition de la peine de mort au Maroc.
Au Maroc, la commémoration du 64ème anniversaire de la journée mondiale des droits de l’Homme intervient alors que des informations, parvenus du village d’Anafgou, font état du décès de quatre enfants à cause du froid. Yabiladi.com donne la parole à trois associations.
Le débat parlementaire autour de la nouvelle loi de finances marocaine dévoile le pot au roses. Une liste non-exhaustive des sociétés qui ne paient pas la totalité de leurs impôts à l'Etat a été livrée, hier, par le président du groupe PAM à la Chambre haute du parlement. La CDG, l'ONDA, Bank al Maghrib, mais auss Redal et Maroc Telecom, notamment, doivent plusieurs dizaines de millions de dirhams au fisc.
Deux frères auraient dû obtenir une indemnisation de 5 millions de dirhams pour avoir été expropriés de leur terrain, jouxtant la gare d'Aïn Sebaa, à Casablanca, par l'Office National des Chemins de Fer. La justice marocaine s'est prononcée en leur faveur mais ils attendent toujours, 4 ans après, l'execution du jugement. Ils vont demander la saisie conservatoire de la Mamounia, l'un des plus beaux palaces du Maroc, pour pousser l'ONCF
L’Union européenne, en ces temps de crise, se tourne vers ses partenaires du sud de la Méditerranée. Elle lorgne la conclusion de nouveaux accords de libre-échange avec le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l’Egypte. L’Espagne ne voit pas d’un bon œil cette stratégie de Bruxelles.
Il ne se passe pas un mois sans qu’il y ait de clash entre les ministres du gouvernement. On se souvient des épisodes El Khalifi-Ouzzine au sujet de la publicité sur 2M des jeux de hasard, d'El Ourdai-El Hakkaoui sur l’avortement et maintenant c’est Choubani qui accuse, dans une lettre à Benkirane, le titulaire de la Santé de prévarication.
Est-ce la fin de la lune de miel entre les salafistes et l’Etat ? Ce qui s’est passé, hier, à Tanger laisse présager une période de tensions entre les deux parties.