A quelques heures du 28ème Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba (Ethiopie), la tension autour de la demande d'adhésion du Maroc est à son paroxysme. L'Afrique du Sud semble ne pas s'en remettre.
Après la polémique stérile et haineuse sur l’appel au boycott des binationaux au sein de l’équipe nationale de football, lancé par un chroniqueur de Luxeradio, il serait intéressant de recentrer les débats passionnés sur les choix sportifs. Sélectionneur marocain ou étranger ? Equipe constituée de joueurs du championnat national ou de Marocains résidant à l’étranger ?
Il est une évidence que la société marocaine, comme toute société, est traversée en son sein de haine et de rejet de l'autre. Les réseaux sociaux sont très vite devenus le lieu de cristalisation de ces reflux risquant un jour de déclencher une spirale de haine "in real life".
Nous n’allons pas ici nous contenter de ressortir un vieux portrait du nouveau président de la Chambre des représentants, ou publier la dépêche MAP retraçant le CV de Habib El Malki. L’heure est suffisamment délirante pour aller plus profondément dans le décryptage de cette farce politique.
Sa voix vous est probablement familière si vous avez l'habitude d'écouter l'émission «Les Experts» sur Radio Atlantic. Derrière une attitude décontractée se cache un acharné de travail, jonglant entre ses multiples projets. Personne ne devinera par exemple que l'homme de média est aussi un rockeur. Seules ses chaussures Dr. Martens (héritage d'une autre époque) dénoteront avec le look de gendre idéal
L’information a fait l’effet d’une bombe : les agents du ministère de l’Intérieur ont notifié aux fabriquants/commerçants de «burqa» (comprendre voile intégral) d’en cesser la distribution et la vente sous 48 heures. Comment lire cette décision non annoncée officiellement qui, en l’espace de quelques heures, a marqué de profondes lignes de fractures au sein de la
Mohamed Rabie Khlie, Directeur de l’ONCF et Guillaume Pepy, président de la SNCF ont organisé une belle opération de communication autour du TGV marocain. Les nuages s’étant amoncelés au-dessus de l’ambitieux projet ces dernières années, il fallait bien ça pour tenter de rassurer.
La COP22 approche mais aussi et surtout les élections législatives. L'occasion pour Mohamed Boussaïd de fusionner les deux agendas et faire une sortie remarquée à défaut d'être remarquable.
En l'espace de quelques jours, la campagne électorale s'est emballée. Déclarations intempestives, guerre de communiqués, sous-entendus abscons (sauf pour les initiés), coups bas, et manifestation «spontanée» pour couronner la semaine. Retour sur une fuite en avant qui laisse circonspect plus d'un Marocain.
Une attaque de Nabil Benabdellah visant le PAM et le conseiller royal Fouad Ali El Himma, une réponse cinglante du cabinet royal, un déluge médiatique pour commenter ou prédire les répercussions politiques. Pourtant, l'enjeu n'est ni l'avenir politique du patron du PPS ni la durabilité des liens entre les deux alliés au gouvernement, mais l'analyse du sens du communiqué en lui-même.