Traditionnellement tourné vers la droite, Rabat a, manifestement, tiré les leçons de la victoire du PS aux présidentielles de 1981. Des socialistes qui, au fil des années, ont nettement changé de discours et d'approches. Egalement, le Maroc, dans une certaine mesure.
Le gouvernement est dans l’embarras. La cause en est l’impôt sur la fortune, une initiative du groupe de la FDT. Le bras syndical de l’USFP a fait une incursion dans le terrain de la surenchère sociale. Un champ que le PJD a fait sien.
Une cellule qualifiée de proche d’AQMI vient d’être démantelée au Maroc. C’est la deuxième opération de ce genre en l’espace d’un mois.
Le 13 avril, Benkirane se retire des obsèques de Ahmed Ben Bella. Un retrait qui n’a pas fait grand bruit dans la classe politique marocaine. Le 3 mai, Mohamed El Yazghi, critique la décision du chef du gouvernement.
A l’occasion de la journée mondiale de la presse, aujourd'hui, le syndicat de la presse au Maroc a publié un rapport sur la situation de la profession. Un document qui réclame une totale indépendance des médias et la fin de la tutelle du ministère de la Communication.
Le projet de loi de finances, en cours d’examen à la Chambre des conseillers, prévoit la création de plus de 26 000 postes dans la fonction publique. Passer par les fourches caudines du concours est la condition sina qua non exigée par le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane des candidats à ces postes.
Le chef du gouvernement ne tarit pas de déclarations-attaques contre la presse et ciblant, surtout, l’entourage royal. La fête du travail a donné à Benkirane une occasion d’en remettre une couche. Croissance économique et déficit de la Caisse de compensation, deux sujets savamment oubliés par le secrétaire général du PJD.
En France, les victimes des crimes racistes sont nombreuses. Parmi elles, un jeune marocain du nom de Brahim Bouarram, assassiné, le 1er mai 1995, par des militants du Front national, dans un contexte similaire à ce que vit ce pays, aujourd’hui : la tenue d’élections présidentielles.
La semaine dernière, le parlement a vécu à l’heure des cahiers des charges de l’audiovisuel avec dans le rôle principal, Mustapha El Khalfi, le ministre de la Communication. Ce lundi, c’est la chanteuse, Raissa Tabaâmrant qui lui a ravi la vedette : elle a posé une question en langue amazighe. Une initiative qui n’a pas plu à certains gardiens du temple de l’arabité.
En Espagne, le droit à l’accès aux soins n’est plus un principe intangible des droits de l’Homme. Une nouvelle loi vient de fermer les hôpitaux aux sans-papiers. Une mesure promulguée par l’équipe de Rajoy afin d’économiser 500 millions euros. Mais qu’en est-il de la facture de ses effets secondaires ?