La délégation marocaine présente aux funérailles de Chadli Benjedid a réussi sa mission. Azziman et El Otmani ont déjoué tous les pronostics. Ils ont fait mieux que Benkirane et Fassi Fihri. Les deux hommes avaient donné, en avril, un cadeau au Polisario lors des obsèques de Ahmed Ben Bella.
Les urnes ont rendu leur verdict. Le duel entre le PJD et le PAM à Tanger et Marrakech, à l’occasion d’élections partielles, a tourné en faveur des islamistes.
Trois jours après l’installation des membres d’une commission chargée d’élaborer un nouveau code de la presse, le gouvernement décide de retirer l’accréditation du journaliste de l’AFP, Omar Brouksy.
De plus en plus d’imams prennent la destination des pays du Golfe pour y travailler. Les considérations personnelles n’expliquent pas à elles seules cet exode des religiieux, s’opposer à la doctrine wahabite en est l’autre objectif.
La rentrée sociale a bien commencé. Chômage, précarité et des décisions parfois inopportunes des autorités, comme ce qui s’est passé à Sidi Ifni, sont autant d’éléments qui mettent facilement le feu à la poudrière.
Sauf coup de théâtre, la justice marocaine continuera d’instruire le dossier dans lequel le prince Moulay Hicham, membre de la famille royale, poursuit Abdelhadi Khairat, un sujet du roi Mohammed VI, pour diffamation.
Un magistrat marocain a été entendu par la justice pour avoir sollicité, dans une lettre ouverte à Mustapha Ramid, l’arrestation de l’eurodéputée, d’origine marocaine, Rachida Dati.
Le débat sur l’avortement est relancé. Sur une invitation du l’ONG Mali (Mouvement alternatif pour les libertés individuelles), l’association néerlandaise Women on waves s’apprête à jeter l’ancre cette semaine, au Maroc. Des opérations d’arrêts volontaires de grossesses sont prévues dans les eaux internationales.
Les déplacements de Benkirane dans les régions ne sont plus suivis que par les médias, des manifestants ne ratent plus les rendez-vous du chef du gouvernement. Une première. Les précédents premiers ministres étaient épargnés par ce genre de désagréments.
Le jeudi, le gouvernement a pris deux mesures : 1 milliard pour subventionner le pain et réduire de 15% l’aide accordée aux minotiers importateurs de blé tendre. La première a connu une surmédiatisation tous azimuts alors que la seconde est presque passée inaperçue.Le consommateur va-t-il payer la différence?