Le Polisario refuse de se retirer de la zone de Guerguerate. Son chef estime même que le retrait marocain est une «manœuvre» et s’accroche, en revanche, à l’option du référendum mise sous le boisseau par les Nations unies voilà 17 ans.
Les responsables et les médias officiels marocains doivent-ils désormais se méfier des déclarations du ministre zambien des Affaires étrangères ? Pour la deuxième fois, en l’espace de sept mois, Harry Kalaba les a induits en erreur en annonçant que son pays a retiré sa reconnaissance de la «RASD». Ce qui est, d’ailleurs, faux.
Le retrait unilatéral des FAR de Guerguerate obéit à des considérations politiques et économiques. Le Maroc prive ainsi le Polisario et ses relais au Conseil de sécurité d’un important argument, alors que moins de deux mois nous séparent de l’échéance d’avril... Et met la balle dans le camp de l’ONU.
L’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, en poste depuis 2014, a créé la surprise ce dimanche 26 février. Elle était sur le tarmac de l’aéroport de Tindouf pour souhaiter la bienvenue à une délégation du Congrès en visite chez le Polisario.
Apparemment la tension a baissé d’un cran à Guerguerate. Après des jours d’escalade et d’incertitude, «les camions marocains empruntent de nouveaux le passage menant à la Mauritanie sans problèmes», nous confie une source au Sahara. «Le seul incident à signaler aujourd’hui reste le caillassage d’un véhicule marocain en direction du voisin du sud.» Ce retour au «calme» intervient
Même si les armateurs espagnols sont les principaux bénéficiaires de l’accord de pêche dans les eaux atlantiques marocaines, y compris au Sahara, Alfonso Dastis refuse d’admettre que les produits issus de la province sont marocains. Malaise.
Al Hoceima renoue avec les protestations. Vendredi soir, des centaines de personnes sont descendues dans les rues dans ce qui s’apparente à une marche spontanée, rapportent des médias locaux. L’occasion pour eux pour appeler, de nouveau, à la «démilitarisation» de la ville. Surpris par l’ampleur de la participation, les forces de l’ordre se sont contentées de suivre la contestation sans faire usage de la force, comme
Après la lettre adressée à la Minurso, le roi Mohammed VI a évoqué vendredi, lors d’un entretien téléphonique avec Antonio Guterres, les interpellations de camions marocains au passage de Guerguerate par des miliciens du Polisario. «Sa Majesté le Roi a demandé au Secrétaire Général de l’ONU de prendre les mesures urgentes et nécessaires afin de mettre un terme à cette situation
Depuis trois jours, le Polisario interdit à des camions marocains de passer vers la Mauritanie. Aujourd’hui, le royaume a présenté une plainte auprès de la Minurso. Détails.
Le président Alpha Condé accuse certains de ses opposants d’avoir «mis des voyous dans la rue» à la veille de la visite du roi Mohammed VI à Conakry. Le pays connaît depuis plusieurs jours des protestations émanant des enseignants et des élèves.