En octobre dernier, je me suis rendue pour la première fois à Melilia lors de ma participation à une formation journalistique sur les migrants, organisée par l’Institut Panos de Paris et financée par l’Union Européenne. M’attendant à voir une véritable ville espagnole, comme Barcelone ou Madrid, j’ai découvert une ville marocaine.
C’est sûr, ce n’est pas le meilleur coup de pub pour le Maroc. Connu pour son hospitalité et accueil hors pair, le journal américain New York Times brise soudainement cette image idyllique du royaume en publiant cette semaine un article dénonçant le racisme que subissent les migrants clandestins africains au Maroc.
Après l’interdiction d’une projection du documentaire les Juifs de Tinghir de Kamal Hachkar dans la ville d’Agadir, un autre film crée la polémique actuellement au Maroc. Il s’agit de «Femme écrite» réalisé par Lahcen Zinoun, film qui est projeté actuellement dans les salles de cinéma marocaines depuis le 21 novembre dernier.
La ville de Grenoble accueillera début décembre prochain un spectacle réalisé et joué par Mohamed Boumerghra, un comédien franco-marocain vivant en France depuis une quarantaine d’années dans lequel il revient sur son parcours, ses expériences, ses réussites, ses joies, ses échecs mais aussi le racisme qu’il a vécu au pays de la liberté, l’égalité et la fraternité.
L’article intitulé «Racisme anti-noir au Maroc : trois étudiants marocains au Sénégal réagissent», publié le 27 novembre dernier sur Yabiladi, a crée de vives réactions de la part de nos lecteurs qui ont laissé des dizaines de commentaires pour exprimer leur avis et dire si oui ou non, les Marocains sont racistes.
Construction de nouveaux tribunaux, relooking et élargissement des cours d’appel et des tribunaux de première instance, c’est ce qui attend la justice marocaine à partir du mois prochain. Yabiladi a voulu savoir ce qu’allait apporter tous ces changements au citoyen marocain et si cela permettrait, au final, de mieux lutter contre la corruption dans la justice.
S’il y a un jeune Marocain qui est bien prêt à réaliser son rêve : c’est Anass Yakine. Ce Casablancais de 25 ans a décidé de sillonner le Maroc à pied, et ce en partant de Dakhla pour arriver dans plus d’un an à…Tanger. Un voyage qu’il prépare depuis 3 ans. Contacté ce matin par téléphone, il nous raconte son périple et comment il compte vivre son rêve fou.
Trois semaines après la publication de la une polémique de Maroc Hebdo, Yabiladi a voulu savoir si tous les articles parus dans la presse marocaine, ces dernières semaines, dénonçant un racisme anti-noir au royaume, avaient affecté la vie des Marocains vivant en Afrique. La parole a été donnée à trois étudiants marocains à Dakar.
Depuis le début des bombardements israéliens à Gaza, les évènements dédiés aux juifs marocains disparaissent des programmations culturelles au Maroc. Après l’interdiction du film les Juifs de Tinghir de Kamal Hachkar à Agadir, c’est aujourd’hui un colloque dédié à l’histoire des juifs marocains qui a été annulé à l’université Al Akhawayn à
Malgré la crise économique mondiale, la montée du chômage ou le ralentissement de la croissance mondiale, les travailleurs émigrés n’oublient pas leur pays d’origine et continuent d’envoyer de l’argent à leur famille, souligne un nouveau rapport de la Banque Mondiale. L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient est l’une des régions au monde qui voit ces transferts d’argent augmenter.