Ni Amnesty ni Human Rights Watch n’ont communiqué sur les manifestations qui secouent les camps de Tindouf. Un silence qui étonne de la part d’ONG de défense des droits de l’Homme. De son côté, la diplomatie marocaine est également passive alors que les médias proches du Polisario ont commencé à montrer du doigt le Maroc.
Mohamed Hassad a initié la voie, le Secrétaire général du gouvernement lui a emboîté le pas et voilà que le ministre des Relations avec le Parlement marche sur leurs traces. Habib Choubani a élaboré un projet de décret destiné à renforcer davantage le contrôle de l’exécutif sur les financements internationaux de certaines associations marocaines.
Parce qu’il a osé soutenir, symboliquement, la grève générale du 29 octobre, le secrétaire général du ministère de la Communication a été limogé. Le département d’El Khalfi vient de lancer un concours pour le remplacer.
Bien que le projet de loi de finance 2015 n’a pas prévu une véritable hausse du budget de l’armée marocaine, la tutelle rétorque que les FAR s’adaptent à ce contexte par une bonne formation de ses cadres. Le ministre Loudiyi a expliqué aux députés que l’armée marocaine «n’est pas faible».
En Espagne, le parti Podemos, avec seulement huit mois d'existence, s’achemine vers une domination de la scène politique. Un changement qui ne va pas dans le sens des intérêts du Maroc dans ce pays. Explications.
Une première. Les autorités locales de Tanger autorisent les chiites à célébrer la Achoura. Une autorisation qui n’est que la conséquence de l’émergence d’un nouvel ordre mondial dans lequel le chiisme n’est plus l’ennemi à abattre mais plutôt les salafistes «takfiristes» de Daesh.
Un juif d’origine marocaine est pressenti pour prendre la tête des armées en Israël, il s’agit de Gadi Eizenkot. Un nom que les amis de Khalid Soufiani pourraient ajouter à l'avenir sur la liste des militaires et politiques israéliens qu’ils tentent, depuis 2006, de poursuivre devant la justice marocaine pour crime de guerre.
Un élu du PJD vient récemment d'accuser le ministre des Finances de favoriser une société, détenue par son frère, pour la réalisation de routes à Casablanca sans passer par la procédure de l’appel d’offres. Le RNI s'offusque, Benkirane tente d'éteindre l'incendie.
Même si le ministère marocain des Affaires étrangères a demandé aux parlementaires de dépêcher une délégation en Suède, les élus ne semblent guère pressés pour effectuer le déplacement. Entre temps, le chef de la diplomatie de Stockholm déclare que son gouvernement s’offre du temps avant de se prononcer sur une éventuelle reconnaissance de la «RASD» au profit du
Si l’Espagne s'est félicitée de la libération de Mahjouba Hamdidaf, dans les camps de Tindouf la réaction est bien différente. Les jeunes dénoncent la complicité du Polisario dans la «fuite» de la Sahraouie, naturalisée espagnole. Les amis de Mohamed Abdelaziz ont répondu à cette protestation par la matraque.