Au Maroc, la mosaïque des mouvements islamistes a, à l’unisson, condamné la destitution de Mohamed Morsi, le premier président civil démocratiquement élu en Egypte. Certains ont même battu le pavé pour appeler au retour du pouvoir des Frères musulmans. Des initiatives menées par des salafistes marocains alors que ceux d’Egypte ont béni l’opération des militaires.
Après quatre ans et trois mois à la tête de la fédération de football, Ali Fassi Fihri a annoncé, hier, son intention de ne pas briguer un second mandat. Grande surprise. Apparemment, il n’aurait plus la confiance du palais. Il se retire en laissant derrière lui un mauvais bilan de son passage à la tête de la FRMF, notamment le scandale du contrat, classé au rang de secret d’Etat, de l’ancien entraineur
En dépit du climat de bonne entente qui prévaut, actuellement, entre le Maroc et l’Espagne, les deux pays n’arrivent pas encore à adopter la même position sur le Sahara occidental et l’accord de pêche. La déclaration «commune», publiée aujourd’hui par la presse du voisin du nord, traduit parfaitement ce constat.
Sans contestation, le passage de Benkirane, hier, au parlement a ravi la vedette aux programmes des télés marocaines. Le one man show, gratuit, du chef de gouvernement a éclipsé les sitcoms produites à coup de millions de dh pour la grille de ramadan. Récit des moments phares.
Au Maroc, il y a des traditions qui résistent au changement de gouvernement ou de constitution. C’est le cas des sanctions contre les hauts cadres de l’Etat qui seraient au cœur de scandales financiers ou de mauvaise conduite dans l’exercice de leurs fonctions. Ils sont très rarement traduits devant la justice pour répondre de leurs délits mais juste suspendus le temps que la tempête se calme et les voilà mutés dans
L’Algérie est, certes, un pays exportateur de pétrole mais qui ne parvient pas à assurer son auto-suffisance en essence et gasoil. Elle est obligée d’en importer. Une part de cette quantité, estimée au quart, tombe entre les mains des contrebandiers. Un trafic qui commence à agacer le pouvoir en place. Il vient de faire appel à l’armée pour creuser des tranchées le long des frontières avec le
Le Maroc est souvent un point de chute pour des politiques arabes. Aux cas de l’Algérien Mohamed Boudiaf, du Tunisien Moncef Marzouki et des hommes de Kadhafi pourrait s’ajouter celui de Farouk Al Chareh, le vice-président syrien. L’exil au Maroc avait été également offert à Saddam Hussein par les Américains en 2003.
Après une année et sept mois passés dans les rangs de l’opposition, le RNI n’arrive pas à oublier son premier amour : la majorité. Le parti de la Colombe accepte de remplacer celui de la Balance. Sauf coup de théâtre, il devrait fournir assez d’énergie pour que la flamme de la lampe des frères de Benkirane reste allumée jusqu’à la fin de son mandat en 2016.
Sans attendre qu’Abdelilah Benkirane ait accepté les démissions de ses cinq ministres, sachant que le sixième s’est entiché de son maroquin et à refuser d’appliquer les ordres, et sans attendre que le roi ait donné son aval, le leader de l’Istiqlal a entamé une coordination avec l’USFP de son ami Lachgar. Le PAM, à moyen terme, est appelé à rejoindre la future alliance. Un bloc est en cours
Ils sont partout. Ils suivent l’actualité marocaine de très près. Et pour avoir des compléments d’informations, ils invitent des politiques marocains à des séances de questions-réponses. Eux se sont les diplomates américains installés à Rabat. La démission de cinq ministres de l’Istiqlal les a interpellés, du coup ils ont fait appel au président du groupe des députés