Le procès opposant le ministre Habib Choubani au quotidien El Khabar a connu mercredi un nouveau rebondissement. Le PJDiste a opéré une majoration de la somme qu’il demande en guise de réparation : d’un dirham symbolique, elle est passée à un million de dh. Explications.
Le passage de l’Istiqlal à l’opposition commence à se faire sentir. Le groupe des députés a choisi d’attaquer le PJD sur un sujet hautement sensible pour les islamistes, au point d’en faire un fonds de commerce et une marque déposée : le combat contre la normalisation des relations commerciales avec Israël. Détails.
En 2008, le candidat démocrate à la Maison blanche, Barack Obama, promettait la fermeture de Guantanamo. Une fois investi, la raison d’Etat a pris le dessus sur la promesse d’une campagne électorale. Le 18 juillet 2013, Washington fait part de sa volonté d' accorder la liberté provisoire à 71 détenus. Une annonce qui suscite des interrogations tant qu’elle est entourée de zones d’ombres.
Le roi Mohammed VI a accepté les démissions des cinq ministres de l’Istiqlal. Une première au Maroc. Sous les anciennes constitutions, les membres du gouvernement n’avaient pas cette liberté, c’est le roi qui les limogeait.
Ramadan 2007, Abbas El Fassi, courait à gauche et à droite pour former son cabinet. Ramadan 2013, Benkirane cherche une roue de secours à même de remplacer la perte de l’Istiqlal. Contrairement à son prédécesseur, l’actuel chef de gouvernement n’a pas l’embarras du choix. Il est contraint, par ses alliés au sein de la majorité, à négocier avec le RNI et son grand ennemi politique, Salaheddine
Novembre 2009, les autorités marocaines interdisaient à Aminatou Haidar l'accès à Laâyoune. Après une grève de la faim dans l’aéroport de Lanzarote aux Iles Canaries et une pression mondiale sur Rabat, elle était finalement autorisée à rentrer. Un cas qui rappelle de mauvais souvenirs pour certains responsables marocains, l’actuel ambassadeur à Paris, Chakib Benmoussa, en sait quelque chose.
Au Maroc, la mosaïque des mouvements islamistes a, à l’unisson, condamné la destitution de Mohamed Morsi, le premier président civil démocratiquement élu en Egypte. Certains ont même battu le pavé pour appeler au retour du pouvoir des Frères musulmans. Des initiatives menées par des salafistes marocains alors que ceux d’Egypte ont béni l’opération des militaires.
Après quatre ans et trois mois à la tête de la fédération de football, Ali Fassi Fihri a annoncé, hier, son intention de ne pas briguer un second mandat. Grande surprise. Apparemment, il n’aurait plus la confiance du palais. Il se retire en laissant derrière lui un mauvais bilan de son passage à la tête de la FRMF, notamment le scandale du contrat, classé au rang de secret d’Etat, de l’ancien entraineur
En dépit du climat de bonne entente qui prévaut, actuellement, entre le Maroc et l’Espagne, les deux pays n’arrivent pas encore à adopter la même position sur le Sahara occidental et l’accord de pêche. La déclaration «commune», publiée aujourd’hui par la presse du voisin du nord, traduit parfaitement ce constat.
Sans contestation, le passage de Benkirane, hier, au parlement a ravi la vedette aux programmes des télés marocaines. Le one man show, gratuit, du chef de gouvernement a éclipsé les sitcoms produites à coup de millions de dh pour la grille de ramadan. Récit des moments phares.