A défaut d’une solution au drame des 45 000 familles expulsées d’Algérie, comme avait recommandé, en 2009, aux autorités algériennes le Comité international pour la protection des travailleurs migrants, les autorités de ce pays optent pour la fuite en avant.
L’ambassade du Maroc à Paris aurait-t-elle interdit la tenue, dans les locaux de la Maison du Maroc, d’une réunion à laquelle devait assister le ministre PJDiste, Abdelaziz Rebbah ? L’information n’est pas encore, officiellement, confirmée par le ministère des Affaires étrangères, le département que préside Saâd Dine El Otmani.
Le 22 août à Rabat, des journalistes venus couvrir une manifestation à Rabat d’un groupe opposé à la cérémonie d’allégeance, ont été agressés par les forces de l’ordre. Le remake de ce scénario s’est produit, mardi à Casablanca. Un incident de plus qui coïncide avec la commémoration de la journée nationale de la presse.
En 2012, l’Espagne a réduit le budget alloué à son armée de 340 millions euros. Une mesure qui n’a pas concerné ses troupes à Melilla, lesquels viennent juste de terminer des manœuvres militaires dont le coût est estimé «très élevé».
Entre l’Algérie et le Maroc, nombreux sont les dossiers suspendus à une hypothétique normalisation des relations. Si le Sahara bénéficie d’une attention toute particulière, l’expulsion de 45 000 familles dans des conditions inhumaines mérite un meilleur traitement de la part de la diplomatie marocaine que de simples déclarations de circonstances.
Après des mois d’attente, le ministère des Transports et de l’Equipement vient de lever le voile sur la liste des exploitants des carrières de sables et de pierres : 67% sont détenus par des sociétés et le reste par des personnes physiques.
Le gouvernement se dévoile et reconnait la crise. Les caisses sont presque dans le rouge. La solution : davantage d’impôts sur les cliniques privées, l’enseignement privé et les carrières de sables et de pierres. C’est du moins ce que propose le ministre des Finances, Nizar Baraka, mais pour 2014.
En dépit des déclarations officielles démentant que le Maroc joue le rôle le gendarme de l’Europe, force est de constater l’intensification des poursuites, rafles, arrestations et déportations des Subsahariens. Un durcissement qui met un terme à une politique de tolérance observée auparavant.
Le prochain congrès de l’USFP, prévu les 14,15 et 16 décembre, ne devra pas connaître de renouveau générationnel. La course à la succession de Radi est strictement disputée par la vieille garde du parti. Fathallah Oulalaou, à 70 ans, tente, pour la seconde fois, sa chance après que l’ambassade du Maroc à Paris lui a tourné le dos.
Le Maroc doit s’accommoder de quatre ans de plus de la présidence d’Obama. Même si les relations avec Washington sont stratégiques, les contacts directs entre les deux chefs d’Etats sont quasiment inexistants, c’est Hillary Clinton qui jouait le rôle de médiateur entre Mohammed VI et Obama.