Le Maroc était, mardi à l’ONU, sur la sellette. L’usage excessif de la torture en était la cause. Une pratique qui pourrait nuire aux chances de Rabat de briguer un siège au Conseil des droits de l’Homme.
Etre député au Maroc a sa particularité. C’est un titre qui procure bien des avantages et aucune contrainte, à part d'assister, une fois par an, en djellaba, à la séance d’ouverture présidée par le roi.
Que fait le gouvernement Benkirane pour les MRE qui peinent, en ces temps de crise en Europe, à rembourser les crédits de logements qu’ils ont contractés ? Une question soulevée, hier au parlement, par l’opposition.
Pendant plus de 70 jours, le projet de loi de finances de 2013 sera examiné par les deux chambres du parlement. Un budget calculé sur un baril de pétrole estimé à 105 dollars et ambitionne de maintenir les réserves en devises à 4 mois.
L’absence de représentants de la presse indépendante lors du déplacement royal en Arabie saoudite a nettement favorisé les conseillers du roi au détriment des ministres de Benkirane.
Après des mois de laxisme, les autorités réagissent à la succession d’agressions commises par des salafistes contre des citoyens marocains. Rabat tente d’éviter ce qui se passe, actuellement, en Tunisie et Libye.
La politique garde toujours une main sur le football. Le palais, et pendant des années, a su placé ses hommes, civils ou militaires, à la tête de la FRMF. Les formations politiques souhaitent prendre le relais, la présidence de la fédération est au cœur d’une course entre le PAM et le RNI.
Crise oblige. Le Maroc se tourne vers ses riches «frères» arabes du Golfe. Le roi se déplace dans quatre pays du CCG. Un voyage que Taïb Fassi Fihri, porteur de messages royaux, a préparé en mars dernier à l’occasion d'une tournée.
Le procès pour diffamation intenté par le prince Moulay Hicham à Abdelhadi Khairat a connu, aujourd’hui, son épilogue. Comme l’a exigé le prince, le cadre de l’USFP a présenté ses excuses au cousin de Mohammed VI et non le parti de la Rose comme souhaitait Khairat.
Presque au même moment, deux rappeurs marocains diffusent sur le net deux chansons politiques. Elles traduisent les contradictions de plus en plus criantes entre conservateurs et modernistes.