Au parlement, le débat sur le milieu carcéral a tourné en un affrontement direct entre les élus du PJD et ceux de l’USFP. Les premiers refusaient de débattre du sujet, alors que les seconds endossaient leur rôle d'opposants. Une altercation qui a profité à Benhachem, le patron des prisons.
De jeunes Marocains, regroupés sous le titre de «Massaiminch», lancent un appel sur Facebook pour revendiquer le droit de ne pas jeûner, au Maroc. Une action qui s'inscrit dans la continuité du Mouvement Mali mais avec une nouvelle façon d'opérer.
Pour l’Algérie, l’intégration maghrébine commence par la sécurité. Sur ce point, elle a réussi à imposer son agenda sur les autres pays de la région. Pour sa part, le Maroc n’est pas pour autant sorti les mains vides de la réunion d’Alger.
Lundi au parlement, le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, s’est dit opposé aux libertés sexuelles entre Marocains et Marocaines non mariés et à la légalisation totale de l’avortement.
Les membres de Al Adl wal Ihssane sont interdits d’organiser leurs propres colonies de vacances. Cette année, l’arrivée des islamistes du PJD au gouvernement n’a rien changé à ce contexte.
L’industrie américaine d’armement est en plein essor. Le Maroc, en dépit de sa politique d’ «austérité» y contribue en s’approvisionnant d’armes made in USA. Sa dernière acquisition, des missiles air-air AIM-9X Sidewinder. Ni le montant du contrat ni le nombre de missiles achetés n’ont été divulgués.
Si la majorité gouvernementale est divisée quant à la position à prendre vis-à-vis de l’affaire Nahari-Laghzioui, ce n’est guère le cas pour les islamistes et les salafistes. A l’unisson, ils apportent un soutien sans équivoque au prédicateur d’Oujda.
Le «succès» de l’expérience du franco-algérien Mohamed Merah vient d’inciter Al Qaida à lancer un appel à candidature pour le recrutement de combattants agissant seuls et sans aucun soutien logistique. C’est ce que vient de révéler l’enquête des deux Espagnols arrêtés, la semaine dernière, en Espagne pour terrorisme.
La concrétisation des promesses de la «reddition des comptes» et de «la lutte contre la corruption» est reportée à une date ultérieure. Le chef de gouvernement vient de reconnaître que cette mission est très difficile.
Les responsables de la délégation des prisons sont sur la sellette. Ne faisant pas dans la dentelle, un rapport parlementaire les accuse d’être à la tête d’un réseau de trafic de drogue, de cigarettes et de téléphones.