Né en 1877, au centre de la France, Jean Épinat saura construire, plus tard, au Maroc sous le protectorat français, un empire économique. Il s’appuie, en cela, sur le pacha Glaoui et le résidant général Hubert Lyautey, entre autres, pour étendre son conglomérat économique.
Si les Marocains d’aujourd’hui se rappellent encore de la grande famine de 1940-1947, le Royaume a connu de nombreuses catastrophes naturelles et épidémies. Plusieurs historiens remontent le temps pour évoquer les premières «colères de mère nature» en 1493 où famine et maladies contagieuses faisaient ravages au sein de la population.
A travers les écrits ou sur le terrain, l’histoire des civilisations ayant régné au Maghreb reste traçable, à l’exception d’un Etat qui a gouverné une grande partie du Maroc, pendant quatre siècles. C’est le Royaume des Berghouatas, né sous les Omeyyades et ayant cohabité avec les Idrissides. Histoire d’une dynastie qui a eu son propre prophète et son propre coran.
L'hôtel Cecil, connu pour avoir été une destination de choix pour les familles royales européennes, va être rénové. L’établissement hôtelier construit dans les années 1860 et ayant été visitée par des personnalités politiques nationales et internationales de renom était devenu un bâtiment en ruine.
Alors que le monde arabe est en ébullition suite au déclenchement de la toute première intifada du peuple palestinien, des étudiants du campus universitaire Dhar Mahraz décident de manifester mercredi 20 janvier 1988 malgré les avertissements du roi Hassan II. Le rassemblement est violemment réprimé : l’affrontement fait deux morts, Zoubida Khalifa et Adil Ajraoui, ainsi qu’un blessé. Ce dernier rapporte aujourd'hui
Le 19 janvier 1984, des milliers de Marocains sont descendus dans les rues, en particulier dans les villes d'Al Hoceima, Tétouan, Ksar El Kébir et même à Marrakech en raison de la cherté de la vie et la situation économique du pays. Mais la répression sévère des forces de l’ordre engendrera de violentes émeutes, causant ainsi des dizaines de morts et des centaines de détenus.
Le 18 janvier 1957, le gouverneur de Tafilalet Addi Ou Bihi marque l’histoire du Maroc en décidant de se révolter contre l’administration, contrôlée à l’époque par les militants du Parti de l’Istiqlal, alors que le royaume venait de décrocher son indépendance. Un fait historique et plusieurs versions racontent cette «rébellion berbère». L’une d’elles dénonce une
Dans les années 1980, en pleine guerre du Sahara, le Maroc n’hésitait pas à répondre fermement à toute agression, surtout dans les eaux de la province. Le 17 janvier 1980, les Forces royales Air (FRA) tiraient même sur le destroyer espagnol Almirante Ferrándiz (D22), qui se trouvait entre Dakhla et les Îles Canaries.
Fondateur de la dynastie des Almohades, Al-Mahdi Ibn Toumert avait instauré certains principes de la doctrine chiite, comme l’imamat et l'infaillibilité. Deux arguments qui ont permis aux Almohades d’unir le nord du continent africain et Al Andalus sous la bannière d'un seul Etat. Ce sont les mêmes concepts qui pousseront les historiens à affirmer les successeurs des Almoravides étaient d'obédience chiite.
Au début du 21ème siècle, avec l’apparition de signes de réchauffement, le Maroc et la Libye ont œuvré au renforcement de leurs relations bilatérales. En 2001, le roi Mohammed VI s'est rendu à Tripoli, où il a rencontré le colonel Mouammar Kadhafi. Mais ce dernier a irrité le monarque quand il s’est adressé à lui en l’appelant «mon fils».