«Les Mohamed», de Jérôme Ruillier paru cette année adapte sous forme de roman graphique les témoignages, parfois terribles, rarement plaintifs, recueillis par Yamina Benguigui dans son documentaire «Mémoires d’immigrés», diffusé en 1997. L’ouvrage aux dessins poétiques et doux fait revivre l'histoire d’hommes et de femmes venus du Maghreb en France après la seconde guerre mondiale.
Les retours au pays des membres d’une diaspora, le temps d’une visite touristique, ont été étudiés par des ethno-sociologues. Appelé «tourisme des origines», il permet d’insérer les migrations circulaires des Marocains résidant à l’étranger dans le cadre d’un phénomène mondial et diversifié, mais aussi de mesurer les spécificités du Maroc. Analyse.
Pour les professionnels du tourisme, les changements qui s’opèrent dans les pratiques des Marocains résidant à l’étranger, lors de leurs retours au Maroc pour les vacances, n’affectent pas leurs stratégies marketing. L’enfant de MRE est soit un touriste lambda, soit un Marocain qui rentre chez lui. Il n’y a pas de troisième voie.
Partir plus souvent, moins longtemps, ne plus aller seulement au Maroc, être exigeant ... L’attitude des enfants d’émigrés vis-à-vis du Maroc, lorsqu’il s’agit de partir en vacances, n’est pas la même que celle de leurs parents. Le retour estival d’un mois minimum dans la seule famille n’est plus la règle.
Chaque été près de 4 millions de MRE rentrent pour les vacances au Maroc. Ils sont mécaniquement comptabilisés comme des touristes et grossissent les statistiques. Pourtant, entre la première et la deuxième génération de MRE, les rapports avec le Maroc changent. Aujourd’hui, les enfants d’émigrés ne voient plus le «retour au bled» de la même façon que leurs parents. Touristes ou pas
Malgré la signature, chaque année, de plusieurs accords pétroliers de prospection et en dépit d’une fiscalité très attrayante pour les sociétés pétrolières, le Maroc découvre et produit très peu d’hydrocarbures. En 2007, il lui aurait fallu produire 12,84 millions de TEP pour satisfaire sa propre consommation de brut,
Plus de 3 ans après son lancement, le programme de transfert des compétences marocaines de l’étranger, Fincome, se met lentement en place. Seul le volet attaché au CNRST est aujourd’hui réellement actif : des chercheurs et des ingénieurs MRE viennent collaborer et partager leurs connaissances au sein d’universités et d’entreprises marocaines.
Hindi Zahra a enflammé le public, jeudi 23 mai, au festival Timitar à Agadir. Elle chante jazz and blues en anglais avec quelques apartés en amazigh, elle vit en France et est née à Khourigba dans une famille de musiciens. Elle chante comme elle vit : «ce que j’aime dans la musique c’est trouver des ponts».
Un colloque médical des Marocains du monde aura lieu le 25 juin, à Paris, à l’invitation du ministère des MRE, dans le cadre du programme Fincome. Premier du genre, il va initier la mise en réseau des quelque 1400 médecins marocains résidant en France. Objectif : faire profiter le Maroc des compétences de ces médecins.
Le festival Timitar a débuté hier soir, mercredi 22 juin, à Agadir et se pousuivra jusqu'au 25 juin. Un surprenant mélange musical entre Gnaouas d’Agadir et musique celtique de Bretagne à ouvert le festival qui se targue de participer à la circulation mondiale des artistes.