De l'eau a coulé sous les ponts entre la période turbulente du cheikh El Fizazi au discours takfiriste assumé, à celui du salafiste gracié par le roi, et qui a accepté de participer au système. Une vidéo de 40 minutes qui circulent sur internet nous propose de comparer les deux Mohamed El Fizazi pour déceler le double discours.
Politique de l'autruche au niveau des autorités de Rabat. Afin d’éviter tout problème avec une ONG fraichement créée, elles ont refusé de réceptionner le dossier juridique. Une interdiction déguisée. L’association en question compte parmi ses membres, le journaliste Ali Anouzla, le directeur du site censuré Lakome.
Au Maroc, l’échange électronique des données juridiques connaîtra, demain, un virage notable. La loi 53-05, adoptée en 2007, subira une deuxième modification après celle du 21 mai 2009. Le conseil de gouvernement du jeudi 15 mai adoptera un décret attribuant le contrôle de toutes les activités régies par ladite loi à l’armée. Détails.
Fin avril, le Mouvement jeunes pour le changement annonçait le ralliement à sa cause de membres de l’armée du Polisario. Deux semaines plus tard, le MJPC forme son bras militaire. Il n’aura pas la tâche si facile puisqu'il est en concurrence directe avec AQMI et le Mujao, les deux antennes d’Al Qaida dans la région du Sahel.
Le PJD s’oppose foncièrement aux appels de certaines ONG locales en faveur de la liberté sexuelle des Marocains. Le parti islamiste l’a fait savoir en saisissant le ministre des Affaires islamiques sur les dangers de ces messages sur les fondements religieux des Marocains.
Au moment où la section d’Amnesty Maroc présentait le rapport d’AI sur la torture au Maroc, la Chambre basse du parlement marocain a connu une dispute entre l’Istiqlal et le PJD sur les libertés publiques. Détails.
Le succès de la presse électronique dans le monde arabe dérange. En Jordanie, Mohamed Sebbar, le n°2 du CNDH, s’est prononcé, au même titre que le ministre jordanien de la Communication, pour des restrictions dans la création des sites d’actualité. Détails.
En dépit d’un arsenal juridique très fort interdisant la torture, dans les faits sa pratique est toujours en vigueur au Maroc. Selon le constat d’un nouveau rapport d’Amnesty, elle aurait même tendance à se généraliser et ses victimes sont d’origines diverses.
L’université marocaine est malade de la violence. Alors que le souvenir de l’assassinat de Abderrahim El Hasnaoui à la faculté de Fès est encore frais dans les mémoires, des étudiants sont arrêtés à Marrakech. Détails.
Vives tensions dans les camps de Tindouf. Cette fois, il ne s’agit pas de nouvelles vidéos diffusées par la chaîne marocaine Laâyoune TV mais d’une attaque menée par une tribu sahraouie contre un bâtiment appartenant au Polisario. Détails.