L’appel de Driss Lachgar contre la polygamie suscite encore des réactions de la part des milieux islamistes. Un salafiste, inconnu au bataillon, a même traité le premier secrétaire de l’USFP de «mécréant et d’apostat». Le parti de la Rose a pour sa part réagit et presse le ministre de la Justice, Mustapah Ramid, pour qu’il poursuive en justice l’ancien imam d’une mosquée de Casablanca.
L’heure du retour des mineurs clandestins en Espagne vers le Maroc s’approche. Le dernier verrou juridique, retardant cette échéance, vient d’être levé. Explications.
En cette fin d’année, le ministre algérien des Affaires étrangères a tenu à adresser aux responsables marocains un message assez clair. Si une hypothétique normalisation dans les relations entre les deux pays peut être espérée, il faut pour l’instant oublier la réouverture des frontières terrestres et la question du Sahara restera un problème de décolonisation aux yeux du voisin de
A défaut d’une adhésion au Conseil de coopération du Golfe (CCG), le Maroc a pu, cette année, arracher presque la totalité des aides promises par le CCG. Le Qatar est le dernier pays du club à offrir sa contribution pour la période 2013-2018. Outre les aides, Rabat souhaite bénéficier d’une modeste partie des quelques 1 300 milliards de dollars des fonds souverains des monarchies du CCG.
Devant les membres du conseil national du PJD, Benkirane a précisé qu’il «règle de vieux problèmes». Un discours qui revient de plus en plus dans les interventions du Chef du gouvernement. Pourtant, il y a quelques mois, le roi, dans ce qui s’apparentait à un rappel à l’ordre à l'adresse du PJD, louait les actions entreprises par les précédents gouvernements.
Le Maroc n’est pas connu être le meilleur élève dans les classements internationaux, que ce soit pour les droits de l’homme, la corruption, le développement humain,... Et dans un classement sur la qualité de la démocratie publié récemment, le royaume est une nouvelle fois malmené, de quoi remettre en question l’exception tant chantée par les officiels marocains.
Depuis sa sortie de prison en février 2012, Omar Haddouchi n'a toujours pas trouvé une place à sa hauteur. Mohamed El Fizazi s’est casé dans une mosquée à Tanger et Abou Hafs en politique. En attendant son heure de gloire, le salafiste occupe son temps en confectionnant des messages vidéos polémiques. Le dernier en date, a ainsi été réservé aux fêtes de fin d’année.
L’université d’Agadir, réputée pour accueillir le plus grand nombre d’étudiants au Maroc, a connu de nouveaux accrochages entre amazighs et sahraouis. La tension ne risque d’ailleurs pas de s’apaiser pour le moment. Et pour cause, la semaine prochaine débutera le procès de huit jeunes originaire du Sahara.
Dimanche, la ville de Kenitra accueillera une conférence organisée par l’association pour la défense des Marocains expulsés d’Algérie. Trente-huit ans plus tard, le dossier ne parvient pas à s’extirper des tentacules du statut quo. Retour sur un événement tragique.
C’est la dernière ligne droite dans l’affaire de Mohamed El Baladi que la justice marocaine accuse de conversion au christianisme et d’avoir tenté d’ébranler la foi d’un mineur musulman. La cour d’appel de Fès prononcera son verdict le 6 février prochain. La société civile n’a qu'un mois et quelques jours pour se mobiliser.