La politique garde toujours une main sur le football. Le palais, et pendant des années, a su placé ses hommes, civils ou militaires, à la tête de la FRMF. Les formations politiques souhaitent prendre le relais, la présidence de la fédération est au cœur d’une course entre le PAM et le RNI.
Crise oblige. Le Maroc se tourne vers ses riches «frères» arabes du Golfe. Le roi se déplace dans quatre pays du CCG. Un voyage que Taïb Fassi Fihri, porteur de messages royaux, a préparé en mars dernier à l’occasion d'une tournée.
Le procès pour diffamation intenté par le prince Moulay Hicham à Abdelhadi Khairat a connu, aujourd’hui, son épilogue. Comme l’a exigé le prince, le cadre de l’USFP a présenté ses excuses au cousin de Mohammed VI et non le parti de la Rose comme souhaitait Khairat.
Presque au même moment, deux rappeurs marocains diffusent sur le net deux chansons politiques. Elles traduisent les contradictions de plus en plus criantes entre conservateurs et modernistes.
Eric Gerets est parti au Qatar et l’équipe nationale de football renoue avec la victoire. Elle s’est qualifiée à la CAN de l’Afrique du sud grâce à Rachid Taoussi. L’entraîneur national a pu changer le cadeau empoisonné (la succession du Belge) en une nouvelle étape brillante sur son remarquable parcours. Une belle revanche pour les footballeurs nationaux.
A quelques jours de l’adoption, en conseil de gouvernement, du projet de la loi de finance 2013, des informations font état de l’intention de l’équipe Benkirane de réduire de moitié, par rapport à 2012, le nombre de poste d’emplois dans la fonction publique.
La parenthèse de 2012 est fermée. Le gouvernement Benkirane est appelé à accélérer le rythme de l’adoption de plusieurs lois organiques comme l’exige la constitution et le processus électoral en stand by.
La malnutrition avance au Maroc. C’est le constat de l’organisation mondiale de l’alimentation (FAO). La situation n’est pas encore alarmante comme elle est en Afrique subsaharienne.
Reporters sans frontières rappelle au Maroc ses obligations de garantir la liberté d’information au Maroc. Une initiative qui n’est pas du goût du gouvernement. Sur Al Jazeera, son porte-parole estime que RSF présente une «image dolosive» du royaume.
Est-ce le début de la fin de la lune de miel entre le PJD et les salafistes? Ces derniers jouent la carte El Himma pour que le dossier de leurs détenus puisse avancer. Benkirane, après neuf mois à la primature, n’a rien pu faire à ces «frères» salafistes. Et pourtant la Haute délégation des prisons est sous sa tutelle.