Les fonds nécessaires au RAMED, régime dédié à assurer la gratuité des soins aux plus démunis, ont été largement sous-évalués. Pire, l’État et les communes ne respecteraient pas leurs obligations de financement au moment où mêmes les régions doivent être mises à contributions.
L’intérêt pour l’immigration subsaharienne au Maroc et l’émergence d’une forte émigration marocaine vers les pays du Golfe ont détourné l’attention de l’ancienne communauté marocaine à l’étranger. Aujourd’hui, l’émigration vers la France reste pourtant toujours la plus forte.
Ce constat n’allait va pas de soit car, faute d’avoir prévu des outils d’étude d’impact au préalable, l’efficacité de l’Initiative nationale pour le développement humain n’a fait l’objet que de peu d’études et leurs résultats étaient jusqu’ici peu encourageants. Aujourd’hui, le HCP estime que l’INDH a permis de réduire davantage «les privations» dans
Les producteurs de fraises au Maroc produisent à la fois pour l’export et pour le marché national mais ne respectent pas les mêmes réglementations sanitaires, bien que l’intensification de l’agriculture ait amené de nouveaux risques.
Plus de la moitié des diabétiques, au Maroc, observeraient le jeûne du Ramadan en dépit des risques pour leur santé. Des chercheurs ont étudié en détail leur motivation.
Les relations sexuelles hors mariage augmentent au Maroc et sont favorisées par la place grandissante de l’école et des études. Elles restent cependant régies paradoxalement, en interne, par la perspective du mariage.
Mohamed Oubenal et Abdellatif Zeroual, chercheurs, détaillent dans leurs travaux, la façon dont la monarchie marocaine a adapté ses moyens de contrôle des élites économiques aux modes de gouvernance modernes des entreprises.
Plus de 18 000 Marocains sont partis étudier en ex-URSS depuis les années 60. Entre influence idéologique et choix pragmatique, ils n’ont jamais bénéficié de la reconnaissance accordée à ceux partis poursuivre leurs études en France.
Les devoirs des enfants envers leurs parents âgés restent intacts dans la mentalité des Marocains bien qu’ils adoptent un mode de vie de plus en plus contradictoire, révèlent les sociologues Jean-Noël Ferrié et Saadia Radi. Selon eux, le Maroc est dans le déni de cette évolution et risque de découvrir trop tard le besoin urgent d’une prise en charge publique.
Mohammed VI a réformé les institutions religieuses du Royaume pour contrer l’influence wahhabite et rétablir son pouvoir sur le champs religieux. Une politique devenue un outil de son soft power en Afrique.