Non, la pauvreté n’est pas la cause des révoltes sporadiques et populaires que le Maroc a connu ces dernières années, selon David Goeury. Le chercheur, en utilisant cartes et statistiques, a trouvé d’autres liens entre Jerada et Al Hoceima.
Anouk Cohen, chercheuse en ethnographie au Centre Jacques Berque à Rabat, révèle dans «Voir et entendre le Livre. Une édition marocaine du Coran», que le Roi, pour contrer l’influence du wahhabisme au Maroc et affermir la légitimité de son pouvoir par le religieux – la Commanderie des croyants – a mis en œuvre toute une politique de «marocanisation» et de «malékisation» du Coran, en
Dans son étude sur la genèse de l’Institut Al Mowafaqa, Sophie Bava révèle que son objectif, en plus de répondre aux besoins d’une communauté chrétienne en pleine croissance, est d’encadrer les églises de maison. Une forme de «soft control» qui rejoint l'intérêt d'un Etat marocain méfiant face au risque de prosélytisme et de contestation politique.
La polémique récente sur la fuite des cerveaux liée au débauchage massif d’ingénieurs par des entreprises étrangères, interroge la formation des ingénieurs au Maroc.
Selon le HCP, le taux de chômage en 2018 est de 10% seulement. Dans son article «Mesurer le chômage au Maroc, une approche douteuse», Yasser Tamsamani, économiste à l’EGE Rabat appel à la création de nouveaux indices statistiques du chômage au Maroc, plus proches de la réalité.
Le monde de la recherche s’est beaucoup intéressé aux Subsahariens au Maroc mais la première communauté étrangère au Maroc est française. Catherine Therrien, anthropologue québécoise, mariée avec un Marocain, enseignante à l’Université Al Akhawayn, a donc décidé de coordonner différentes recherches sur les Français au Maroc dans un ouvrage paru en 2014 :
Le programme Form@ qui aide les MRE d’Italie à obtenir le regroupement familial ouvre un nouveau bureau à Rabat, après Casablanca. Plusieurs centaines de familles ont déjà bénéficié de son aide.
Kenza Afsahi est sociologue en France, elle étudie depuis des années la sociologie de la déviance et, à travers elle, la culture mondialisée du cannabis. Elle décrit les changements qui se sont opérés dans la culture du cannabis dans le Rif sous l’influence des hippies, des Algériens et des «breeders».
Yabiladi lance sa nouvelle série #Fikra. Son objectif : vulgariser des publications scientifiques qui portent sur le Maroc. Très pointues ou trop confidentielles, nombre d’entre elles restent encore aujourd’hui inconnues du grand public alors même qu’elles apportent un éclairage crucial sur le Maroc d’aujourd’hui. Karen Rignall, chercheure aux Etats Unis, a étudié pendant des années le système agricole
Alors que le Maroc célèbre aujourd’hui Aïd al Mawalid, des centaines de pèlerins venus d’Afrique de l’Ouest se recueillent, à Fès, sur la tombe d’Ahmed El Tijani, fondateur de la célèbre confrérie soufie. Abdoulaye Kane, anthropologue, enseignant chercheur au Centre d’Etudes africaines de l’Université de Floride, explique l’émergence et le succès de la ziyara auprès