Nawel Chaouni, professeure-chercheure à Toulouse, a étudié les effets sur le tourisme de Chefchaouen de la désormais célèbre série télévisée «Bnat Lalla Mennana», diffusée pendant le ramadan en 2012 et 2013. Elle livre à Yabiladi - et dans une thèse - ses conclusions.
Le Haut-Commissariat au Plan a révélé, lundi 6 février, que le taux de chômage avait baissé en 2016. Une note positive dans une année noire ? Non, puisqu’en réalité, beaucoup de chômeurs ont simplement abandonné leur recherche d’emploi. L’inactivité continue donc de progresser.
Le PIB marocain n’a augmenté que de 1,1% en 2016, enregistrant ainsi son taux de croissance le plus faible de ses dix dernières années, a annoncé hier le HCP. En cause, la campagne agricole, bien sûr, et la faiblesse du tissu productif, encore.
Alors que depuis trois ans, la nouvelle politique migratoire a totalement détourné l’attention des MRE, l’émigration marocaine continue de se réduire depuis la crise économique mondiale de 2008. Pourtant, l’immigration marocaine en France est repartie à la hausse récemment. Faut-il s’attendre à un nouveau retournement de tendance ?
A l'occasion de la journée internationale des migrants, Yabiladi a choisi de concentrer en une frise historique tous les évènements liés aux migrations qui traversent le Maroc depuis l'été 2012, un an avant le lancement de la nouvelle politique migratoire, jusqu'à lundi dernier et l'annonce par le roi d'une nouvelle opération de régularisation. Elle permet de mesurer à quels points les changements de cette nouvelle politique
L’annonce royale d’une nouvelle opération exceptionnelle de régularisation ne résoudra qu’une partie des difficultés rencontrées par les immigrés au Maroc. Loi sur l'immigration, droit d'asile, territorialisation du cadre règlementaire pour les migrants régularisés, implication des ONG, autant de défis qui se présentent pour un pays qui s'est engagé dans une politique migratoire inédite
Mériam Cheikh, sociologue et chercheur invitée au département des études islamiques et du Moyen-Orient à l’université d’Edimbourg, a enquêté entre 2007 et 2014 sur les jeunes filles issues de milieux très populaires qui se prostituaient en boîtes de nuit à Tanger. Dans une démarche féministe et scientifique, elle a décidé de «prendre au sérieux» ce que ces jeunes
Le souverain vient d’annoncer aujourd’hui, par le biais de la Commission nationale chargée de la régularisation et l'intégration des migrants au Maroc, qu’une nouvelle campagne de régularisation des immigrés en situation irrégulière allait être lancée «dans l’immédiat». La décision prend tout le monde de court.
L’étude «Les migrants subsahariens au Maroc : enjeux d’une migration de résidence» a été publiée le 30 novembre dernier. Loin des clichés de clandestins fuyant la misère, elle révèle que les Subsahariens régularisés en 2014 sont de jeunes hommes actifs et éduqués déçus par leur travail au Maroc.
Ecarté de la gestion des énergies renouvelables, le ministère de l’Energie doit pourtant gérer l’ouverture des réseaux électriques à ce secteur. Elle pourrait être ralentie par les résistances des gestionnaires privés des réseaux électriques locaux. La nouvelle règlementation les a rendu concurrents des petits producteurs d’énergie renouvelable.