La totalité des stratégies nationales - et désormais régionales - du Maroc sont conçues par des cabinets de conseil [Lire article 1/3]. Dans ce contexte, le gouvernement est-il encore vraiment l’auteur de ses plus grandes décisions politiques ? Comment consultants et ministères se partagent-ils les responsabilités ? Si c’est bien au ministère que revient la décision finale, il ne fait que trancher entre
A l’approche des législatives, les grands partis politiques commencent publier leur programme. Face à eux, le «parti abstentionniste» s’est toujours révélé majoritaire. David Goeury, chercheur au Centre Jacques Berque de Rabat et spécialiste de la géographie politique du Maroc explique à Yabiladi les enjeux de cet abstentionnisme.
Hier, une manifestation anti-PJD a été organisée à Casablanca. Au-delà du débat sur l’intention réelle des manifestants, David Goeury, chercheur au Centre Jacques Berque à Rabat et spécialiste de la géographie politique du Maroc estime que l’assise du PJD reste solide même s’il n’est pas à l’abri d’un revers de tendance lié à la très forte abstention.
Le marché du conseil en stratégie a explosé au Maroc depuis les années 2000 grâce à la demande des pouvoirs publics. S’il ralentit aujourd’hui, la totalité des nouvelles stratégies nationales - et régionales désormais - est toujours conçue par des consultants. Yabiladi a choisi d’interroger cette pratique qui semble n’être jamais remise en cause. Un dossier en 3 parties.
Alors que les lois organiques relatives à la culture amazighe pourraient être enfin votées en août 2016, Yabiladi revient sur les origines mythiques des Amazighs. Selon les dernières recherches, ils seraient nés au Maghreb plusieurs millénaires avant notre ère.
Lancée en 2009 par le roi Mohammed VI, la Ville verte de Benguerir recense aujourd’hui quatre nouveaux sites majeurs qui restent suspendus à leur inauguration. Dominée par les paysages désertiques, elle est encore très loin de l'objectif final.
Avec 7,5 milliards de nouveaux investissements, le ministre de l’Industrie et du Commerce mise tout sur l’investissement industriel, en particulier venu de l’étranger. Suffiront-ils cependant à créer la croissance quand l’un des paradoxes de l’économie marocaine est précisément son incapacité à transformer ses investissements colossaux en richesse pour le pays ?
La consommation électrique va exploser au sud de la Méditerranée d’ici 2040, pendant qu’elle se réduira en Europe. Le Maroc devrait donc continuer à importer de l’électricité européenne, à rebours du mégaprojet Desertec qui avait fait rêver tout le Maghreb.
Le Maroc n’a pas atteint l’Emergence industrielle que poursuivait le Pacte National de l'Emergence Industrielle lancée en 2009 et qui s’est achevé l’an dernier. Bilan.
Le colloque sur l’Emergence, tenu les 2 et 3 juin 2016 à Skhirat, a confirmé que le royaume n’avait pas encore atteint ce statut intermédiaire très envié entre pays en développement et pays avancé. Le débat a cependant mis en exergue la «fenêtre d’opportunité» dont dispose le Maroc pour quelques années pour réaliser son objectif.