Aziza Lamrani est conseillère municipale à Lespinasse, en région toulousaine. Franco-marocaine, elle est aussi active u Maroc par le biais de son association grandir Grandir à Ait Ihya Ou Alla.
La Chine se retourne, les Européens se détournent, le Maroc en profite. Un changement de stratégie des opérateurs chinois pousse, depuis le printemps 2010, les donneurs d’ordre européens du secteur textile à reporter leur attention sur les pays du Maghreb et la Turquie pour sous traiter leur production. Le Maroc fait face à un nouvel afflux de demandes auquel il peine à répondre.
Les enfants des Marocains qui sont venus s’installer en France pour travailler connaissent mal l’histoire migratoire car leur famille, depuis toujours, et l’école, jusqu’à récemment, gardent le silence. Ce qu’ils en connaissent, ils l’ont appris par eux même.
Les enfants d’immigrés, en France, doivent tenir une position parfois inconfortable quand se rencontrent l’histoire scolaire et leur mémoire familiale. Laurence de Cock, coauteur de «La fabrique scolaire de l’histoire» (Agone, 2009), explique à quel point l’enseignement de l’histoire de l’immigration est à la fois nécessaire et délicat.
L’histoire du Maroc et de la migration n’a qu’une place très mince, laissée entièrement à la discrétion de l’enseignant, dans l’enseignement délivré par le Maroc, en France. En dépit de leurs faiblesses, ces cours sont toujours très demandés et la Fondation Hassan II, qui en a la charge, peine à satisfaire toutes les requêtes.
Le premier lieu d’enseignement de l’histoire pour un enfant d’immigré marocain est, a priori, l’école. L’Education nationale française, depuis 2006, laisse une place grandissante à l’enseignement de l’histoire de l’immigration en général, mais elle reste biaisée par des points de vue archaïque, et limitée par la formation défaillante des enseignants.
L’histoire de l’immigration est problématique quel que soit le pays dans lequel elle est enseignée. En dépit de la mondialisation, les Etats n’ont pas disparus et de l’histoire enseignée à l’école est encore l’histoire d’un pays voire d’une nation. Quelle place donner, alors, à l’histoire de l’immigration qui relève, par essence, de plusieurs pays ? En France, la réponse
Le premier centre culturel marocain à l’étranger a été inauguré, tout le week end, à Bruxelles en grandes pompes. L’ancien théâtre de la Gaité, qui l’accueille, en plein centre de la capitale belge, est superbe, mais il est encore vide. Charge à l'association Daarkom de faire vivre l'endroit.
La deuxième rencontre du forum des compétences belgo-marocaines a eu lieu, hier, à Bruxelles. Il doit permettre de mettre en réseau les Marocains de Belgique afin qu’ils puissent créer des projets qui participeront au développement du Maroc. Initié en décembre 2010, il en est encore, presqu’un an plus tard, à ses balbutiements.